En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Le segment C est parmi l’un des plus compétitifs de l’ensemble de la production automobile. Aussi, quand un constructeur planche sur une nouvelle génération de compacte, c’est toujours la même question qui revient : proposer un design totalement nouveau ou bien jouer la carte de la prudence et opter pour une évolution en douceur ?
Dans la continuité
Avec l’Astra J, Opel avait fait un grand bon en avant en termes de design. Pour la K qui lui succèdera vraisemblablement l’année prochaine, le plus américain des constructeurs allemands a préféré assurer ses arrières, à l’instar de Volkswagen et de son iconique Golf (voir notre essai). Les prototypes surpris par nos photographes espions mettent ainsi en avant une allure générale semblable à la génération actuelle. Les phares et les feux arrière s’actualisent et adoptent une signature LED en forme de L qui souligne les quatre coins de la voiture de manière élégante. Les plus observateurs auront remarqué que les optiques sont d’ailleurs très proches de celles de la berline Insignia.
Pour la version 5 portes, il y a finalement peu à dire pour le moment, tant les mulets de développement sont camouflés. Pour la version berline par contre, on aperçoit déjà quelques évolutions sur la face avant. La calandre est par exemple plus arrondie et le pare-choc remanié en partie basse. La silhouette n’est pas sans rappeler la nouvelle Chevrolet Volt, notamment avec l’avant plongeant et la poupe haute perchée.
Nouvelle plateforme et nouveaux moteurs
Si la carrosserie l’Astra K partage quelques traits avec la Volt, il en va de même pour le châssis. Les deux (ainsi que la Chevrolet Cruze) reposent sur la plateforme modulable D2XX du groupe General Motors. Plus légère que l’actuelle, elle devrait permettre à l’allemande d’offrir un comportement plus vif.
Sous le capot, un 3-cylindres 1.0 turbo, déjà disponibles dans la Corsa (voir notre essai), fera son apparition. Disponible en 90 et 115 chevaux dans la citadine (pas sûr en revanche que le moins puissant figure dans l’Astra), il est un concurrent direct du maintes fois primé Ford 1.0 EcoBoost. On attend aussi un 4-cylindres 1.4 turbo d’environ 150 chevaux qui pourrait être proposé avec une transmission à double embrayage, une première pour Opel. La gamme diesel reprendra le 1.6 actuel dans une version revue avec des puissances d’environ 115 et 140 chevaux et un 2.0 de 170 chevaux pourrait venir chapeauter le tout.
Opel n’a pas encore communiqué de date de sortie pour son Astra K, mais selon nos sources elle a de grandes chances d’être présentée au salon de Genève en 2016.
Crédit photos : CarPix pour Abcmoteur