C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
Les amateurs du constructeur italien ont dû froncer les sourcils à la lecture du titre de cet article. Comment une Zonda des années 1980 peut-elle exister, alors que Pagani a présenté pour la première fois la Zonda C12 au salon de Genève de 1999 ?
Toutes les caractéristiques d’une vraie supercar de l’époque
L’explication est que la Zonda que vous pouvez découvrir sur les images visibles ci-dessous est en réalité le fruit de l’imagination de Oguz Sipahioglu. Ce designer turc a créé une Zonda fictive de 1983 en revoyant en profondeur le dessin de la première Zonda, la C12 conçue par Horacio Pagani, le fondateur de la marque éponyme commercialisant des super-sportives.
Le résultat est pour le moins réussi ! Tous les éléments esthétiques propres à l’époque ont été intégrés. La carrosserie adopte des formes plus géométriques et moins sophistiquées. Les jantes à rayons, les bas de caisse en plastique noir, les couleurs, ainsi que les optiques rappellent cette période où les Porsche 911 Turbo et Lamborghini Countach régnaient sur le marché des sportives de gros calibre.
Et vous, comment trouvez-vous cette Pagani Zonda 1983 ?
Ce qui est notable selon moi est cet espèce de Hans avant l’heure, cette protubérance, cet épaulement périphérique, cette écharpe qui ceint à la base, la partie vitrée du cockpit.
On retrouve trace de ce trait dans l’écriture des ateliers Pininfarina des Alfa GTV et Spider type 916, présentées dans le milieu des années 90. Dans le Spider le haut de l’écharpe qui s’articule sert de couvre capote une fois celle-ci repliée.
Contrairement au design des 916 qui donne l’impression de profil que l’auto est coupée en deux dans la diagonale, ce dispositif de transition permet ici d’abaisser visuellement la ligne de caisse et renforce l’impression que l’on a affaire à une carrosserie ouverte de type Le Mans Proto casquée d’un haut de cockpit réduit à sa plus simple expression et lové au creux de cet épaulement.
A moins qu’il ne soit en réalité que l’évocation symbolique du turban de cet Oghouze fils de Sipa qui, sous l’effet de l’allure au triple galop de son fidèle canasson, se serait dénoué et aurait glissé de sa tête jusqu’aux épaules… Littéralement décoiffant !
Le seul detail qui manque d authencité et la taille réduite des phares…incompatibles avec les moyens techniques de l epoque…
Bonne remarque, ça paraît difficile de miniaturiser autant pour l’époque.
Mouai c’est de la taille des antibrouillards ou longue portée de l’époque (cf ceux de la super 5 GT Turbo par ex…)
On peut penser que la voiture a été dessiné par GANDINI !