En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Avec le Kamiq, Skoda entre à son tour dans la grande ronde des SUV urbains. Derrière ses lignes adoptant les codes des autres SUV de la marque, se trouve une auto habitable et confortable. Équipé de sa motorisation TDI de 116 ch, il n’a pas peur d’avaler les kilomètres.
Kodiaq, Karoq, et maintenant Kamiq, Skoda décline à l’envie sa gamme de SUV adoptant des patronymes venus de l’Amérique du nord. Nous avons pris le volant de ce concurrent des Renault Captur, Peugeot 2008 et autre Seat Arona venant combler l’espace dans la gamme du constructeur tchèque laissé vacant depuis l’arrêt de l’atypique Yéti en 2017.
Regard double
Question style, Skoda fait dans le classique. Les lignes tendues et les rétroviseurs profilés sont dans la veine des autres productions de la marque, voir des autres constructeurs du groupe (Volkswagen, Seat etc). Le Kamiq bénéficie d’un regard atypique à double étages, comme ses frères Kodiaq et Karoq, mais dont le dessin lui est propre. Le capot horizontal bombé au centre met en valeur le logo en coiffe d’indien stylisée. Le look du parfait baroudeur des villes est assuré par les sabots avant et arrière couleur aluminium (mais restant fidèle au plastique) et d’une garde au sol augmentée de 39 mm par rapport à la berline Scala dont il dérive. Tout ceci afin de gravir sereinement les trottoirs et autres ralentisseurs. Autrefois mises en avant, les sorties d’échappement sont aujourd’hui devenues invisibles, pour faire plus ”véhicule propre”.
Le noir à l’honneur
À l’intérieur, on ne peut pas dire que la joie soit au rendez-vous : Noir c’est noir comme dirait un célèbre artiste. Heureusement, un bandeau ”argent graphique” vient mettre un peu de couleur (enfin cela reste tout de même du gris, la folie a ses limites). Si le fun n’était pas forcément dans le cahier des charges, le sérieux et la qualité y figuraient en revanche en tête de liste.Les ajustements sont précis et les matériaux de qualités. À la fois agréables à la vue et au toucher, les sacro-saint plastiques moussés tant aimés des journalistes sont présents sur toute la planche de bord et le haut des portes. Les parties basses, comme sur de nombreux autres modèles, se montrent moins flatteuses (plastique dur) sans pour autant que cela ne soit choquant.
L’ergonomie est bien pensée avec des commandes qui tombent bien sous la main et un écran tactile de bonne taille puisque affichant une diagonale de 9,2 pouces. Les raccourcis vers les différents menus sont situés sur les côtés de la dalle tactile et permettent d’accéder rapidement aux multiples fonctions sans se perdre dans de multiples sous-menus. Ils bénéficient d’un retour haptique (vibrations) bien pratique permettant de savoir si l’on a bien appuyé sur la fonction. Sous l’écran se trouvent les boutons physiques de climatisation, un vrai plus pour la facilité de prise en main, ainsi que les aérateurs. Sous les yeux du conducteur, les compteurs ont été remplacés par le digital cockpit. La lisibilité est excellente et permet de paramétrer l’affichage selon différents modes avec les infos dont vous souhaitez disposer lorsque vous conduisez.
Diesel soigné
Clé dans la poche, nous appuyons sur le bouton de démarrage pour réveiller le moteur TDI. À froid, les claquements typiques du diesel ne peuvent être ignorés, quelque soit le régime moteur. L’amortissement est excellent dans les rues pavées du centre-ville que nous arpentons. Moelleux à souhait, il permet à nos vertèbres de ne pas être trop malmenées sur cette chaussée peu accueillante. Alors que nous quittons les rues étroites pour emprunter l’autoroute, le TDI du Kamiq se trouve plus à son avantage. Maintenant à température, il se fait plus discret et permet de remarquer que l’insonorisation globale à été soignée : les bruits aérodynamiques ou de roulement ne viennent pas envahir l’habitacle. Et avec la sellerie confortable, les kilomètres défilent sans contrainte. Lorsqu’il s’agit de quitter le ruban autoroutier pour attaquer les route de montagne, le Kamiq s’en sort avec les honneurs. Avec son couple de 250 Nm disponible dès 1500 tr/min, le 1,6 permet de relancer efficacement le petit SUV tchèque, tandis que le levier de vitesse, correctement guidé, sert une boite bien étagée qui permet de toujours rester sur le bon rapport. La très bonne tenue de route et la position de conduite facile à trouver permettent de se sentir rapidement en confiance au volant de se Skoda.
On se retrouvera d’autant plus en confiance lorsque l’on regardera la jauge à carburant qui a le bon gout de ne pas descendre trop vite. Lors de notre essai de 1500 km aux routes variées (60% d’autoroute effectué chargé, 20% de nationale, 20% de route de montagne), la consommation moyenne s’est établie à 6,1 l / 100 km. Sur route, mention spéciale pour cette dernière avec un très bon 5,6 l / 100 km affiché par l’ordinateur de bord.
Finance en hausse
Skoda rapproche dangereusement ses tarifs sur son cousin Volkswagen. Heureusement, l’équipement s’avère généreux mais surtout fait le plein d’aspect pratiques avec notamment le dossier du siège passager qui peut se rabattre pour charger des objets longs, un grattoir incorporé à la trappe à essence, un parapluie glissé dans la porte conducteur ou encore des protections de porte qui se déplient automatiquement lors de leur ouverture pour les protéger des petits chocs du quotidien. Cependant, quelques mesquineries sont tout de même présentes, à l’image du double plancher de coffre facturé 170€.
Pour qui recherche une voiture spacieuse, confortable et bien équipé, ce Skoda Kamiq est une excellente alternative aux stars du marché que sont les Captur et 2008. Avec son diesel bien élevé (une fois à température) et sachant contenir sa soif, il vous permettra de ne pas voir les kilomètres défiler.
Quelle déception ! j’ai fait l’erreur de commander un komiq style avec boite auto.
Intérieur décevant, le système infodiverdissement impossible à tout simplement éteindre.
Plastique de piètre qualité mis à part la planche de bord etc…
Tout un tas d’options malgré le choix de la finition “style”, protection carrosserie nulle pour une citadine ce n’est pas fort ! même les protections de portière sont en option, c’est mesquin.
Bref je vais vite la mettre en vente pour un choix à mon gout de meilleur qualité
J’ai essayé les 3 concurrents en vue d’un achat. Je cherche un modèle full options pour un budget de 30000€, essence 1.0. Le style m’importe peu, je cherche un modèle robuste et fiable. J’ hésite entre le Seat Arona, VW T-Cross et Skoda Kamiq. L’Arona malgré son tarif le plus intéressant, et hors jeu rapidement vu sa finition médiocre. A équipement égal, le T-Cross et le Kamiq reviennent à un prix similaire. Les plus du Skoda : hayon électrique, écran multifonctions 9,2 pouces, finition soignée (planche de bord mousse). Le VW possède la banquette arrière coulissante…et une finition plastique intérieure digne d’une Renault 9 des années 80. La différence sera faite par une remise Skoda bien supérieure à celle proposée par VW. Mon choix s’est donc porté sur le Kamiq, véhicule commandé.
Le camiq fait plus pensé à un break surélevé qu’un SUV, c’est dommage et son prix est trop proche du t-cross qui a une banquette coulissante beaucoup plus pratique tous les jours.
Les équipements inutiles beaucoup de gens font marche arrière car cela est compté dans les rejets de co2 maintenant.
Le seat arona est devenu bien meilleur affaire donc.