Les boîtes manuelles sont maintenant considérées par un ensemble de personnes comme ringardes, désuètes mais fort heureusement de l’autre côté les passionnés continuent de faire vivre cette transmission. C’est le cas de Toyota qui dévoile à présent une version à boîte…
C’est le deuxième modèle le plus vendu chez nous, derrière la Swift. Pourtant l’Ignis reste globalement assez méconnu et beaucoup ne savent pas trop dans quel catégorie le placer. Découverte de la mini-citadine Suzuki.
Beaucoup de mes confrères, sur ABCmoteur ou ailleurs, se moquent gentiment de mes goûts en matière d’automobile, les qualifiants souvent de « douteux » par euphémisme. N’ayant rien à cacher, je confesse volontiers qu’entre autres incongruités j’aime bien les kei cars japonaises, ces microvoitures qui pourraient passer pour des modèles sans permis mais dont la législation nippone autorise jusqu’à 660 cm3 et 64 ch, alors que leurs carrosseries ne doivent pas dépasser 3,4 m de long.
Avec 3,7 m, l’Ignis n’entre pas tout à fait dans les clous mais son look est indubitablement asiatique, et je ne peux m’empêcher de le trouver hyper sympathique. Oui, j’en verrais bien un exemplaire posé par terre avec de belles jantes à déport et beaucoup de carrossage négatif, dans le plus pur style de tuning local. Mais même strictement de série, il se dégage quelque chose de cet Ignis. L’arrière un peu tronqué est moins réussi que l’avant, mais la compacité est à ce prix. Quoi qu’il en soit et que vous me trouviez fou à lier ou non, opter pour un Ignis c’est avant tout opter pour une gueule, car il s’agit intrinsèquement de la même voiture que la Swift. On retrouve en effet la même base technique, le même 4-cylindres 1.2 atmosphérique micro-hybridé que Suzuki appelle toujours abusivement « hybrid » et la présentation intérieure, s’il n’est pas exactement identique, est proche.
Fermeté de rigueur
Là où le bât blesse, c’est qu’avec le style de mini SUV de l’Ignis vient aussi une garde au sol rehaussée. Pour éviter qu’il ne s’affaisse trop sur ses appuis, la suspension a donc été revue et affermie, au détriment direct du confort. Là où la Swift était plutôt prévenante avec un bon niveau de filtration, son petit frère se montre un peu plus rustre et préserve moins de quelques remontées sèches dans l’habitacle, lorsqu’on roule sur les aspérités les plus marquées de la chaussée. L’ignis n’est pas pour autant un bout de bois insupportable au quotidien, mais il gagnerait sûrement à être un peu plus conciliant. Pour le reste, le modeste bloc de 83 ch fait correctement le job en ville et sur le réseau secondaire, mais il ne faut pas lui demander de relancer efficacement sur voie rapide, où il est vite à court de ressources, surtout si vous roulez chargé. Il garde tout de même pour lui un appétit de moineau et il est aisé de faire descendre l’ordinateur de bord à 5.0 l/100 km de moyenne, sans forcer.
Spacieux et fonctionnel
Dans l’habitacle, l’équipement est complet pour une voiture de ce segment, tandis que l’espace alloué aux passagers est appréciable. Les très grands seront un peu à l’étroit derrière, mais la banquette coulissante est une vraie bonne idée pour adapter l’espace intérieur au transport de personnes ou de marchandises dans le petit coffre. Inutile de chercher la petite bête, la finition basique ne fait appel quasiment qu’à des plastiques durs, peu flatteurs. Mais les ajustements sont dans la moyenne et pour le prix, il n’y a vraiment pas de quoi faire la fine bouche.
L’Ignis démarre en effet à partir de 14 890 €, tandis que notre version haut de gamme Pack réclame 17 660 €. Pour ce prix, on peut compter sur des équipements comme la clim’ automatique, le système multimédia 7 pouces avec navigation ou encore le régulateur de vitesse de série. S’il n’est pas exempt de défauts, le Suzuki Ignis représente tout de même un choix intéressant économiquement, tout en permettant à celui qui en prend le volant de se démarquer de la meute.
Merci à Yann pour son aide sur les images dynamiques.
J adore mon ignis. Économique elle sort de l ordinaire je m y sens bien.
Je ne regrette qu une chose un réservoir un peu juste même avec une consommation de 5l au 100.
J’ai une suzuki hybride 2020 grise et j en suis content en ville c’est super sur autoroute super aussi j’ai roule 1100 km sans difficulté elle est confortable on peut toujours critiquer mais il n’ont pas roulés trop loin ou pas du tout j’avais une403 sw