En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Possédant déjà un solide palmarès en karting (2 fois vainqueur du Championnat de France, 2ème du Championnat d’Europe, …), Vincent Fraisse est un jeune homme qui fait son petit bonhomme de chemin pour aujourd’hui pointer en F3 European Open Series. Petite interview du pilote qui voit déjà au-delà de ses honorables performances.
1. Salut Vincent, peux-tu présenter en quelques lignes et comment as-tu démarré ?
Alors je m’appelle Vincent Fraisse, j’ai 19 ans et cela fait depuis 2005 que je suis dans le monde du sport automobile.
J’ai commencé par m’entrainer en location à l’âge de 8 ans. Pendant plusieurs années je me suis entrainé sur un circuit non loin de Paris. Après avoir remporté plusieurs courses et avoir battu plusieurs records nous avons décidé de passer en compétition. J’ai remporté de nombreuses courses prestigieuses telles que le Championnat de France à 2 reprises, 2ème du Championnat d’Europe, 4ème de la Coupe du Monde d’hiver et 2 fois 6ème du Championnat du Monde des moins de 18 ans.
Actuellement ma carrière de karting est en standby pour laisser place à la monoplace.
2. Aujourd’hui, tu cours à l’international. Comment cela se passe-t-il, quelle est ta journée type ?
Mes journées de compétition se ressemblent partiellement selon le calendrier. Parfois, je peux rester un mois en voyage et ne pas rentrer à mon domicile car nous avons beaucoup de tests à effectuer ou des compétitions.
Un jour type de compétition est un réveil à 7 heures, ensuite un petit footing de 10 à 15 minutes et un petit déjeuner équilibré. Arrivé au circuit avec la mise en place du karting, la vérification complète et c’est alors que la compétition commence réellement avec les essais et plusieurs courses dans la journée.
Voici une journée type lors d’une compétition.
3. Pour toi le karting c’est une fin ou tu souhaites par la suite atteindre les monoplaces ?
Le karting est la base de la monoplace, sans ça il est difficile de réaliser de grandes performances à long terme.
Actuellement, je passe en monoplace pour 2012 sans oublier le karting car je vais participer à plusieurs compétitions en fonction de mon calendrier.
4. Qu’est-ce qui te motive chaque jour dans cette discipline ? A l’inverse, quel est le défi le plus difficile à relever ?
La compétition automobile est un mode de vie, où il y a beaucoup de contraintes et de sacrifices à faire.
J’aime ce sport, car il faut se donner à fond tout le temps, se surpasser chaque seconde jusqu’au drapeau à damier.
5. Pour terminer, as-tu un mot pour tous les passionnés d’automobile et ceux qui aimeraient être à ta place ?
Pour finir, roulez jeunesse ! Ce sport si beau doit se développer aujourd’hui et demain grâce à des passionnés et aux amateurs. Chaque jour, de nouveaux talents se révèlent et il faut que cela continue !
A la suite de ce sympathique entretien, on s’aperçoit vite que Vincent n’a fini de courir et très certainement d’occuper le podium. Bonne chance à lui pour la suite !
Ah ça, il n’est pas prêt de les quitter (enfin la piste) !