C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
Hyundai a été le premier constructeur à commercialiser un modèle fonctionnant à l’aide d’une pile à combustible, avec le ix35 Fuel Cell. Loin de se reposer sur ses lauriers, la firme coréenne a demandé à ses têtes pensantes de s’atteler à la réalisation d’une voiture hautement efficiente tout en laissant le choix des armes aux clients. En résulte la Ioniq, une berline qui ne propose pas moins de trois motorisations différentes.
Elle sera disponible en full électrique, plug-in hybride ou simplement hybride. Pour les versions hybrides, les unités électriques devraient être secondées par un 4-cylindres 1,6 l. Aucun chiffre de puissance ou d’autonomie n’est encore annoncé, mais Hyundai vise à s’implanter durablement dans le secteur des véhicules écologiques, donc le faux-pas est à éviter.
Simplicité et fluidité
A l’inverse de beaucoup de voitures hybrides, la Ioniq ne présente pas un design torturé digne d’un film de science fiction. Les traits sont simples, fluides, de manière à optimiser l’écoulement de l’air sur la carrosserie et ainsi gagner en consommation. La face avant supporte la calandre hexagonale chère à la marque, tandis que l’arrière haut perché rappelle vaguement ses concurrentes directes Honda Insight et Toyota Prius. L’intérieur, qui n’a pas encore été révélé officiellement, se veut « futuriste, mais chaleureux pour plaire à une nouvelle génération de conducteurs », selon les mots du constructeur.
Rendez-vous sur le stand Hyundai à l’occasion du salon de l’auto de Genève en mars prochain pour un premier contact avec la Ioniq et pour en savoir plus sur ses caractéristiques techniques.
Parfaitement d’accord avec vous pour ce qui concerne la vague teutonne de plug-in hybrides actuelles que semble suivre le constructeur coréen avec son clone de feu Honda Insight, dans l’attente d’un développement sérieux du réseau de production/distribution de l’hydrogène…
En revanche la piste full hybride tracée par Toyota me parait autrement plus intéressante, le véhicule optimisant l’énergie cinétique résiduelle, sans apports externes… Ses produits sont fiabilisés par une mise en charge réduite du groupe thermique, la simplification de frictions dans la transmission par l’absence de boite de vitesses notamment et l’incitation à une conduite apaisée quand on passe derrière le volant… Il y a des Prius de première génération qui roulent encore avec de forts kilométrages, les chauffeurs de taxi ne s’y trompent pas…
Débat intéressant, à suivre…
Je ne sais pas pourquoi mais le nom de cette auto évoque et me renvoie au second des trois ordres de l’architecture classique grecque.
Si l’on en établi un grossier parallèle, on peut imaginer que l’on vit la fin de l’ère Dorique, avec l’arrivée des hybrides à énergies fossiles et électrique voici maintenant venir l’ordre Ionique (dixit Hyundai Ioniq) , et demain avec l’hydrogène nous entrerons dans le Corinthien…
Voilà, c’était le petit mot du soir, veille de réveillon.
Bon réveillon à tous !
… Et pensez à modérer votre consommation de… CO²
Plusieurs voies se dessinent, nous verrons bien laquelle prendra l’ascendant. Pour le moment c’est l’hybride qui a le dessus, puis bientôt l’hybride rechargeable.
Très bon réveillon à toi également Marco !
A la vérité Adrien, l’hybride est déjà rechargeable en carburant fossile, l’hybride rechargeable n’a de plus que la possibilité de le recharger également en électricité…
Pour faire encore un mauvais parallèle, je dirai que nos produits ne font que de mimer sommairement le complexe physique que nous sommes, omnivores rechargeables plusieurs fois par jours, émetteurs de CO² de de gaz méthane, rejetant de l’eau par évaporation, mais pas que… « Grosse alerte pollution ce soir » (smiley) !
Burps…
Le problème, c’est que sur le plan émotionnel et stylistique, cette voiture n’a rien. Quand je la regarde, je suis face à un néant de créativité que seul le groupe VAG peut égaler. Et je suis désolé, mais les contraintes aérodynamique n’en sont en aucun cas responsables. La technologie n’a rien de novateur et son « design » est absolument révoltant d’ennui. Donc non, ces hybrides ne sont en rien la solution, ce n’est qu’un pansement sur une plaie béante. Et encore. Car si on compte sur le bilan CO² la production/fabrication des véhicules, les hybrides intoxiquent notre air bien plus rapidement et lourdement qu’un voiture dont le moteur est à combustion. Car le Neodymium et le Lithium ne tombent malheureusement pas du ciel. Je trouve même, après tout cela, très hypocrite d’acheter hybride. Cela sert juste aux clients à se racheter une bonne conscience et aux constructeurs de profiter des avantages économiques et juridiques du statut d’ « hybride » et ainsi ne pas avoir à frauder (cf. VAG) pour faire passer des moteurs plus polluants MAIS associé à un pseudo-système « plug-in hybride ». C’est une ridicule façon de penser…