En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Au quotidien on est amené à freiner de plusieurs façons à bord de son véhicule : progressivement pour un freinage “confort”, de manière appuyée lors de l’apparition d’un obstacle imprévu, … Alors quelle différence entre la route ouverte et le circuit ? Il s’agit toujours d’utiliser la même pédale, mais pas tout à fait de la même façon. Explications.
La étapes à suivre sur circuit
Lors d’une course, l’objectif n’est plus la recherche d’un certain confort et d’économiser du carburant entre autres. Le but ici est de maximiser les performances pour perdre le moins de temps lors de ces ralentissements. Par conséquent, cela modifie complètement l’approche vis-à-vis du freinage. Par exemple, il ne sera pas étonnant de faire crisser légèrement les pneus, voici comment :
- Ecraser la pédale : la première phase des trois, est de freiner fort et rapidement, même si cela doit entraîner un blocage des roues. On peut s’aider d’un repère visuel sur la piste (plot, panneau, bâtiment, …) pour déclencher cette action.
- Trouver le bon rapport de glissement : comme lors d’une départ arrêté, il faut faire déraper les roues de 10 à 15 % en modérant la pression exercée sur la pédale. Une valeur que l’on finit par trouver à force d’entraînements.
- La phase finale du freinage : Il s’agit de relâcher progressivement la pédale de frein. Dans le cas d’une entrée en courbe, comme le poids de la voiture est allé se déplacer sur le train avant, il faut donc avoir encore un tout petit peu mordant sur les disques à l’entrée du virage. Cela permet de lester un peu les roues avant. On les rend alors plus précises et elles pourront virer plus facilement grâce aux pneus qui glisseront moins.
S’adapter à chaque véhicule
La grande majorité des autos récentes disposent d’un ABS afin d’éviter de faire déraper les roues. Le problème, ce que le pilote ne pourra pas obtenir son rapport de glissement optimal et la conduite sur chaussée mouillée sera problématique car ce système électronique rallongera les freinages. Il est conseillé de le désactiver pour apprendre au mieux à ralentir son véhicule et ainsi être plus technique.
La Toyota MR-2 fait partie des petites voitures à moteur arrière abordables et pas avares en sensations
L’autre facteur à prendre en compte, c’est bien entendu les capacités de sa voiture, mais surtout de prendre en compte la répartition des masses. Si l’on prend le cas d’une sportive avec un moteur arrière, on profitera d’un avantage non négligeable : comme le train arrière est délesté lors d’un freinage, le placement du bloc moteur sera avantageux. En effet, ce dernier évitera que la poupe se dandine de trop lors d’une baisse prononcée de sa vitesse. De quoi gagner en stabilité.
Tu as parfaitement raison Julien.
Sinon pour ma part, ça me plairait bien un petit stage rallye en Sub’, faut absolument que j’essaye !
Je suis d’accord, surtout si le “pilotage” du conducteur n’est pas vraiment établi, mais plutôt improvisé ou fantasmé. ^^
En effet, le changement n’aide pas pour prendre ses repères. Néanmoins, je vois pas en quoi le freinage d’un diesel diffère de celui d’un essence ?
C’est indispensable ! Si vous laissez pas le pied sur la pédale d’accélérateur en virage, c’est le train arrière qui va s’en aller. 😉
Ca demande un peu de pratique, mais avec quelques bases par-ci par-là, on peut créer la différence. 🙂
Je sais comment bien freiner avec mon 807 désormais ! ^^
Et ce n’est pas rien ! =)