C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
La préservation de la planète vous tient à cœur et vous souhaitez investir dans un véhicule propre au gaz naturel ? Mais connaissez-vous seulement la différence entre GPL, GNV et GNL ? Et surtout, quel gaz est le plus recommandé dans la transition énergétique mise en place par la France? Dans cet article, Abcmoteur vous décrypte les avantages de chaque carburant pour vous aider à trouver la voiture la mieux adaptée à vos besoins.
Sommaire
Pour bien choisir votre future voiture au gaz, il convient de faire la distinction entre ces trois énergies. En effet, la fabrication de ces trois carburants suit un processus très minutieux et les avantages et les limites varient selon le type de carburant.
GPL : Gaz de Pétrole Liquéfié
Le GPL est composé d’un mix de propane et de butane. Une voiture équipée du GPL est à bicarburation : elle comporte un réservoir essence et un réservoir GPL. En général, le réservoir essence est utilisé au démarrage, le temps que la température du moteur augmente suffisamment.
GNV : Gaz Naturel Vert
Le GNV, ou biométhane carburant, est une bonne alternative au tout pétrole. Il s’agit d’un gaz obtenu par méthanisation, qui produit moins de CO2, d’oxyde d’azote (Nox) et de particules fines que les autres carburants. Il existe sous deux formes : comprimé, le plus couramment employé et en version renouvelable, le BioGNV, obtenu grâce à la méthanisation de déchets organiques. Ce dernier est donc renouvelable.
GNL : Gaz Naturel Liquéfié
C’est un gaz naturel condensé à l’état liquide. Il est composé essentiellement du méthane mais comprend également 10 % d’éthane et d’autres petites quantités d’autres gaz comme le propane et butane notamment. Pour fabriquer le GNL, Le méthane est liquéfié à une température de −161 °C dans des usines cryogéniques.
Les avantages et les limites de ces trois carburants
Les avantages et inconvénients du GPL
Il associe deux réservoirs distincts dans un même véhicule, il permet donc une plus grande autonomie sur la route. En France, plus de 1700 stations-service distribuent du GPL en France. Mais si vous ne trouvez pas de station qui en propose, il vous suffit de remplir le réservoir en essence et de rouler normalement.
Les avantages et inconvénients du GNL
Il propose un prix plus attrayant que celui du diesel, rendant ce carburant très intéressant pour les entreprises spécialisées dans le transport routier. Au niveau de l’impact environnemental, il possède des atouts sur le plan du développement durable lorsqu’il est fabriqué à partir de biométhane. Il permet également de produire des moteurs moins bruyants.
Cependant, ce gaz demande des conditions spéciales d’acheminement et des infrastructures en conséquence (le gaz doit être refroidi entre -120 et -162°C pour être liquéfié et transporté). En Europe, le réseau de distribution de GNL n’est pas encore très développé et les voitures au GNL restent très rares voire inexistantes.
Les avantages et inconvénients du GNV
Le coût du GNV est en moyenne 20% inférieur à celui du litre du diesel. Vous l’aurez compris, les économies réalisées à la pompe cumulées aux avantages fiscaux des véhicules (pas ou peu de frais pour la carte grise) vous permettront un rendement très rapide lors de leur achat. Au niveau écologique, le GNV s’inscrit clairement dans la transition énergétique voulue par la France et pourrait bien devenir l’avenir des carburants. En effet, il réduit de presque 95% les particules fines rejetées dans l’air. Et s’il s’agit du BioGNV, produit à partir de déchets organiques, c’est plus de 80% des rejets en CO2 qui peuvent être évités !
Quels modèles au gaz choisir pour son prochain véhicule ?
Les modèles roulant au GPL
- Renault Captur
- Renault Clio et Captur
- Renault Mégane
- Peugeot 108, 208, 308
- Peugeot 3008
- Citroen Berlingo
- Citroen C3 et Aircross
- DS 3 Crossback
- DS7 Crossback
- Fiat Panda
- Hyundai Econext 10, 20, 30
- Nissan Juke et Note
- Opel Corsa
- Opel Karl et Meriva
- Opel Mokka
- Dacia Duster et Sandero
- Dacia Lodgy et Logan
Les modèles roulant au GNV
- Seat Leon et Leon Sport Tourer
- Seat Ibiza et Arona
- Fiat Panda et Doblo
- Dacia Duster
- Renault Clio
- Volkswagen Polo
- Volkswagen Eco-up!
- Skoda Octavia G-Tec
- Skoda Scala G-Tec
Pour conclure
En marge de la transition énergétique pour la croissance verte, le GNV représente un atout majeur pour contribuer à réduire l’impact environnemental automobile. Le BioGNV notamment, produit à partir de déchets organiques, s’inscrit largement dans cette voie. À noter que de plus en plus de constructeurs automobiles fabriquent des voitures au GNV, il ne sera donc pas compliqué de trouver la voiture de vos rêves !
J’ai une fiat doblo GNV qui consomme énormément en gaz. Cela revient cher au final et peu pratique car toujours à la pompe. heureusement que je pollue moins
Les carburant alternatifs _meme parfois qualifiés BIO_ entretriennent une ambiguité forte sur leur impact environnemental. L’exemple connu du E85 dont la production à base de culture soja ou de betterave est une catastrophe environnementale avant même de se retrouver dans les réservoirs de station essence.
Et sa combustion (comme toute combustion dans un moteur thermique) génère du CO2. Et dans le cas du E85, plus que le SP95…
Après investir aujourd’hui dans un véhicule à combustion interne fut-il « G » quelquechose au moment où les constructeurs automobiles annoncent les uns après les autres leur abandon total de la commercialisation de véhicules à moteur thermique ?
Pour les plus ambitieux c’est dès 2025 (Jaguar) et pour la plupart c’est 2030…. avec fin des développements techniques en 2025… 2030, c’est demain ….
Il est capital de comprendre que (même si on peut discuter du bien fondé) ce renversement technologique vers le full-electrique est irréversible …
Dommage qu’il ne soit pas noté dans cet article la présence de bioGPL qui participe à la décarbonations de la filière
PS GNV : Gaz Naturel Véhicule et non pas “vert”