C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
Ayant l’occasion – grâce à Oscaro – de conduire trois supercars de mon choix sur le circuit de l’Ouest Parisien, l’Audi R8 fût partie de mes choix. Que dire de cette sportive ? Que vaut-elle au niveau de l’agrément de conduite ? Est-elle facile à piloter sur circuit, même pour les moins expérimentés ?
A l’intérieur
L’Audi R8 ne trahit pas la réputation que l’on fait à la marque : une finition qui impressionne et des choix de couleurs toujours aussi sobres et foncés. On ne peut pas dire que le tableau de bord respire la gaité mais le sérieux du constructeur à le mérite de se faire sentir immédiatement. Un peu trop strict à mon goût, le dessin de la planche de bord reste pour le moins flatteur.
Par ailleurs, on trouve sans difficulté la bonne position pour conduire. Le siège offre un confort correct sans offrir un maintient hors norme… L’impression de rigueur transparaît encore. Certes, il est vrai que je ne suis pas un très grand fan d’Audi, mais à l’inverse il faut avouer que le style extérieur de l’auto n’est pas déplaisant (si ce n’est le choix par l’acheteur de la couleur – orange – de la carrosserie !). La faible hauteur de la R8 contribue à lui donner une allure très réussie.
Sur la route
Bien installé au volant de la R8, j’enclenche la marche avant de la boîte de vitesse robotisée. J’appuie sur la pédale d’accélération et immédiatement l’aiguille du compteur se rapproche des 40 km/h, il est temps de passer le rapport supérieur !
Durant les premiers tours, je pilote avec douceur la sportive. Je suis en reconnaissance à la fois du circuit et de la voiture. Après deux tours, je peux déjà me rendre compte que la R8 se prend rapidement en main et qu’elle demande pas d’être un as en pilotage. Les accélérations sont nettes, même pied au plancher et les freinages – à peine le pied posé – se révèlent puissants et progressifs. La direction est agréable mais on regrettera le comportement (relativement) trop linéaire de la supercar.
En conclusion
Si l’Audi R8 est l’auto parfaite pour ses premiers tours sur un circuit durant un stage de pilotage, au bout de quelques tours les plus demandeurs n’en auront pas assez. Assez linéaire et aseptisée, la R8 frustrera quelque peu les amateurs de sportives à sensations faisant preuve de caractère.