En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
L’essence opérant son grand retour, Renault décide de remplacer son moteur 1,2 TCe pas aussi efficient qu’espéré par un inédit 1,3 TCe. Développé en partenariat avec Mercedes, ce tout nouveau 4 cylindres suralimenté et doté de l’injection direct équipera progressivement toutes les Renault. Nous avons eu la possibilité de le découvrir sous le capot du Scénic dans sa déclinaison 160 ch.
Les présentations
Développé avec Mercedes, ce TCe nouvelle génération est un moteur totalement inédit. Le HR13 (son nom de code) est un traditionnel 4 cylindres, contrairement à nombre de concurrent qui mise sur des moteurs 3 cylindres. Cette architecture classique a le mérite d’être plus doux naturellement et de ne pas nécessité d’arbre d’équilibrage supplémentaire. Le TCe bénéficie des derniers raffinements technologique, comme l’injection direct ou le calage variable des soupapes d’admission et d’échappement , ce qui a pour effet de réduire la consommation et d’améliorer la disponibilité du moteur à bas régime. Décliner en 115, 140 et 160 ch, ce 1,3 TCe couvre ainsi un large éventail de puissance. Il équipera de nombreux modèles de l’alliance Renault-Nissan, tout comme les Mercedes dites compacts (Classe A / Classe C).
La douceur au quotidien
Alors qu’il y a encore quelques années acheter un monospace diesel relevait de l’évidence, ce n’est aujourd’hui plus le cas. Pour savoir si le mariage est heureux, nous disposions d’un Scénic en version courte équipé du 1,3 TCe en version 160 ch.
Dès la mise en route, ce bloc marque un point précieux. Il brille par son silence de fonctionnement et par l’absence de vibration. Dès les premiers tours de roues, ce TCe se montre disponible à tous les régimes. Très souple il sait reprendre tôt, la totalité des 260 Nm de couple étant disponible dès 1 750 tr/Min. Il bénéficie en plus d’une bonne allonge et ne s’essouffle pas à l’approche du haut du compte tour. Bien servi par une boite manuelle 6 vitesses correctement étagée et agréable à manier, on prend plaisir à enchainer les kilomètre à son bord, d’autant plus que le confort est au rendez-vous. Seul ombres au tableau, dans ce monde de douceurs, des bruits d’air venant des rétroviseurs sur autoroute et des réactions un peu sèches sur les plaques d’égout et autre saignées à basse vitesse. Ce dernier point est dû aux jantes de 20 pouces livrées d’office sur le Scénic IV. Malgré cette taille importante qui faisait craindre le pire, le moelleux du monospace n’est globalement pas mis à mal.
Les grandes jantes de 20 pouces du Scénic ne pénalise pas son confort
Avec une consommation moyenne de 7,2 litres au 100 kilomètres, ce 1,3 TCe 160 sait contenir sont appétit. Mais attention, même si il dispose d’un mode sport grâce au système Multisens (permettant basculer entre les différents modes de conduite), la conduite pied au plancher n’est pas pour lui. En effet, dans ces conditions la consommation peut rapidement prendre de l’ampleur. Cependant, cela à bien été atténué par rapport au précédent 1,2 TCe.
La famille toujours la bienvenue à bord
A l’intérieur, et malgré la disparition des sièges indépendant à l’arrière, le Scénic reste le Scénic, à savoir un monospace fait pour toute la famille. La banquette désormais 2/3-1/3 est coulissante et peut se rabattre électriquement depuis le coffre grâce au One-Touch. Les aspects pratiques sont bien présents, notamment avec pléthore de rangements disséminés dans l’habitacle et son coffre capable d’avaler 506 litres de bagages.
La console centrale accueil un grand écran tactile vertical de 8,7 pouces dans ce troisième niveau de finition Intens. Réactif et plutôt intuitif pour les fonctions principales, il faut parfois fouiller un petit peu pour accéder à tous les sous menus permettant de régler les différentes aides à la conduite disponible. Comme l’application Coyote que vous souhaiterez couper assez rapidement. Ses bips incessants dès que l’on approche d’un radar et que la vitesse est dépassée d’un petit kilomètre heure auront rapidement raison de vos oreilles et de celles de vos passagers (cela aura au moins le mérite de vous actionner les freins le plus rapidement possible pour cela cesse). Et si vous êtes en descente avec le limiteur de vitesse en fonction, il y a fort à parier que la vitesse programmée sera légèrement dépassée, inertie oblige, ce qui occasionnera…de nouveaux bips ! Agaçant lorsque vous êtes seul, horripilant si vos enfants se sont enfin endormis à l’arrière…
Le Scénic s’équipe désormais d’une banquette. Mais au moins elle est coulissante et rabattable depuis le coffre.
La platine »One-Touch » qui permet de rabattre la banquette et d’obtenir un plancher. plat depuis le coffre.
Les finances
Disponible au minimum avec la finition Intens, ce 1,3 TCe 160 ne s’offre pas à moins de 31 900€. Un ticket d’entrée élevé justifié par un équipement complet avec les feux à LED, l’aide au parking latéral, la caméra de recul ou encore la peinture bi-ton. Avec seulement 122 g/km de Co2, le malus se limite à 60€. Si vous souhaitez mettre au repos votre mollet gauche, le 1,3 TCe est aussi disponible en boite automatique contre 1 700€ avec l’EDC7. Enfin,Ce 1,3 TCe est équipé d’une chaîne de distribution qui ne nécessite pas de d’entretien, contrairement à une courroie qu’il faut remplacer régulièrement. Une bonne nouvelle pour votre portefeuille.
Les phares à LED sont fournie de série dans ce troisième niveau de finition Intens
L’écran tactile de 8,7 pouces en position verticale
Notre avis
Avec ce nouveau 1,3 TCe Renault a réussi à concevoir un 4 cylindres essence performant, silencieux et, important de nos jours, sobre. Il permet à la marque au losange de lutter à armes égales avec les très bons moteurs Ecoboost de chez Ford ou les Puretech du groupe PSA. Cette déclinaison 160 ch va comme un gant au Scénic qui s’accommode à merveille des trajet quotidiens comme de la route des vacances. Malgré un look ‘’SUVisé’’ (grandes jantes, garde au sol légèrement surélevée), il conserve toutes les qualités qui ont fait de lui le chouchou des familles durant de nombreuse années.
Je possède un Scénic 4 identique en tous points à celui de l’essai ( intérieur cuir et boîte automatique EDC en plus ) . Excellente voiture. Cependant, un petit défaut à la conduite : lorsque l’on accélère « à fond », le délais d’arrivée de la puissance maxi est trop long. Le décalage est un peu trop important.
Sinon, les jantes de 20 pouces dégradent le confort à basse vitesse sur route un peu bosselée, nids de poules et autres saignées. Renault aurait dû se limiter à du 17 pouces. Le « R LINK 2 » est également un peu compliqué à appréhender….
Pour le reste…que des compliments ! Silence de fonctionnement, conso maîtrisée ( on peut facilement descendre au dessous des 7l/100, sauf en mode « sport » ). La finition est bonne,le coffre suffisant. Le prix d’achat est un peu élevé, mais ô combien inférieur aux « allemandes » dites « premium » dont les journalistes nous rebattent les oreilles à longueur d’années ! ( Hors de prix, une « valise d’options très coûteuses, une consommation affolante )
Bonjour.
Le test est plutôt sympa, mais les multiples fautes de grammaire et de conjugaison rendent la lecture indigeste…
Suffit pas de se proclamer journaliste…