En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Quand on doit vivre dans l’ombre des constructeurs allemands, pas d’autre choix que d’oser l’originalité pour se faire remarquer. Lexus l’a bien compris et a choisi de se différentier sur deux points : les moteurs, abandonnant le gazole au profit de l’hybridation, et le design, toujours plus clivant.
Limousine au style osé
Une stratégie esthétique un brin délurée que la marque applique à tous les segments, sans exception. On pourrait penser qu’elle allait mettre de l’eau dans son vin pour sa future limousine LS, mais à la vue de ce prototype annonciateur LF-FC, il n’en est pas question. Voilà qui va vraiment faire la distinction dans une catégorie où la discrétion est de mise !
Si Lexus ose une telle calandre sur la version de série, les Série 7 et Classe S auront l’air de fillettes à côté.
Il faut quand même s’attendre à une version de série un peu plus sage. Mais l’essentiel sera conservé, notamment l’immense calandre diabolo qui vient racler le bitume. Longue de 5,30 mètres, la LF-FC limite sa hauteur à 1,41 mètre, prenant ainsi des airs de coupé à quatre portes. Les jantes de 21 pouces en alu sont agrémentées d’enjoliveurs réalisés en plastique renforcé de fibre de carbone.
La fin des boutons
L’ambiance intérieure est divisée en deux. D’un côté, le tableau de bord est recouvert de cuir noir. De l’autre, les sièges sont revêtus de blanc. Ils semblent posés sur un socle en bois, une matière que l’on retrouve sur le volant ou encore le tunnel central.
L’ambiance est dépouillée, grâce notamment à l’utilisation de la technologie sans contact. L’interface homme-machine se pilote ainsi par les mouvements de la main, sans avoir à toucher de boutons. Une petite image holographique indique la zone où le système peut interpréter les gestes pour contrôler les fonctions audio et ventilation.
Ecolo… mais sportive
Spécialiste chez les premiums de l’hybride grâce à sa maison mère Toyota (même si les Allemands commencent à prendre de l’avance avec des modèles rechargeables), Lexus a décidé d’aller plus loin ici avec une pile à combustible (d’où le FC dans le nom pour Fuel Cell).
Celle-ci entraine les roues arrière et alimente deux moteurs pour les roues avant, ce qui donne une transmission intégrale. Les réservoirs d’hydrogène ont une forme en “T”, afin de répartir le poids. Car pour Lexus, cette berline est “sportive” aussi bien dans son apparence que sa conduite.
La version de série devrait être dévoilée d’ici la fin 2016.
Motoriser certaines IS au diesel pour le marché EU fut un égarement stratégique aujourd’hui corrigé…
La gamme Lexus actuelle est entièrement mue à l’hybridation non rechargeable, les ingénieurs nippons considérant tout l’intérêt d’optimiser leur système hybride drive qui fait le bonheur quotidien des ventes de la Prius et qui est à ce jour le système le plus efficient et le plus salvateur pour notre planète, ce avant la montée en puissance du Fuel-Cell alias la pile à combustible.
J’ai lu quelques part qu’au Danemark l’hydrogène était produit de manière renouvelable, dans ce cas le bilan carbone est égal à O sur toute la ligne; Ce n’est probablement pas un hasard si Toyota distribue déjà sa Mirai dans ce petit royaume.
Et puis elle a franchement de la gueule cette LF-FC, si le modèle de série suit il sera promis à un bel avenir…