Quels outils à votre disposition ?
Rappelons tout d’abord qu’en France, les détecteurs et les avertisseurs de radar, tout comme les dispositifs antiradar (à brouillage) sont interdits. En particulier, tout appareil détectant et/ou signalant la présence d’un radar automatique ou mobile est prohibé, son utilisation entraînant un risque de 1500 euros d’amende, d’un retrait de 6 points sur le permis et la saisie du matériel voire du véhicule. On ne plaisante pas avec la vitesse en France !
Evidemment, vous connaissez tous l’existence des assistants d’aide à la conduite, qui ont dû s’adapter pour rester dans la légalité en prévenant de « zones de danger » avec une précision moindre au lieu d’indiquer l’emplacement des radars. En effet, les zones signalées s’étendent sur 4 km sur autoroute, 2 km en réseau secondaire et 500 mètres en agglomération. En complément d’une conduite prudente et respectueuse des limitations, ces petits gadgets peuvent vous rappeler à l’ordre en cas d’inattention et vous éviter de tomber dans les pièges parfois tendus par les autorités.

Comment ça fonctionne ?
Quel que soit la marque ou le format, les assistants d’aide à la conduite sont tous basés sur un fonctionnement similaire, à savoir l’échange d’informations entre membres de la communauté. Chaque utilisateur est localisé par GPS via son appareil équipé, ce qui lui permet dans un premier temps de recevoir les particularités fixes du réseau : limitations de vitesse et emplacements des zones de danger pour les radars fixes (automatiques ou de feux), entre autres. Dans un second temps, cela permet de capter les informations remontées par les autres membres de la communauté sur tous les événements ponctuels, que ce soit effectivement un contrôle mobile de vitesse (toujours étendu en zone), mais aussi des conditions climatiques dangereuses, un accident, un véhicule arrêté sur le bord de la route ou encore un obstacle sur les voies.
On comprend tout de suite l’utilité de ces assistants : outre l’aspect « radars », leurs fonctionnalités permettent de rouler informé en temps réel grâce à la communauté, ce qui a de nombreux avantages. Pas de mauvaise surprise concernant l’itinéraire, certains assistants allant jusqu’à recalculer celui-ci en évitant ralentissements voire bouchons, et plus de sécurité lors de situations nécessitant prudence et anticipation. De plus, ils vous permettent pour la plupart de surveiller votre vitesse en gardant les yeux sur la route, en émettant un ginal sonore (bip de survitesse) et/ou lumineux lorsqu’un dépassement de la limitation est constaté. Utile pour tous ceux qui ne disposent pas d’un affichage tête haute et qui préfèrent se préoccuper de leur environnement routier que de leur compteur seulement.
Les outils sont très régulièrement mis à jour par leurs éditeurs, afin d’avoir une cartographie toujours exacte, et d’apporter de nouvelles fonctionnalités répondant à de nouveaux besoins sur la route, par exemple liés à la créativité grandiose de l’Etat concernant la répression routière (créativité moins géniale concernant la véritable sécurité des usagers, mais c’est un autre débat !).
Quel assistant d’aide à la conduite choisir pour conduire plus sereinement en 2018 ?
Il existe deux clés d’entrée principales pour le choix de votre outil : le format et le tarif de la solution. Chacune d’entre elles possèdes ses avantages et inconvénients que nous allons résumer le plus efficacement possible.