En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Contrairement à la précédente génération qui n’a pas eu droit à une version sportive, le nouveau Q7 pourra profiter du badge S. Nos photographes espions sont tombés sur une version de présérie affublée de quelques éléments distinctifs.
Sobre
L’extérieur ne verse pas dans l’ostentatoire, loin de là. Le prototype du SQ7 se contente de laisser des indices sans trop en dévoiler. Le changement qui se remarque d’emblée, ce sont les deux doubles sorties d’échappement, signe pour la marque aux anneaux que l’on a à faire à un modèle au tempérament plus affirmé. A l’avant, les antibrouillards se trouvent à côté de prises d’air, alors que de simples caches en plastique sont présents sur les versions non sportives. Enfin, derrière les jantes se cachent d’énormes freins en céramique, un attirail plus que superflu sur un SUV classique, mais bienvenu sur un engin à vocation sportive flirtant avec les deux tonnes.
C’est tout ? Oui, pour le moment, comme dirait une voix dans un (tristement) célèbre programme de téléréalité. Le SQ7 pourrait éventuellement recevoir des pare-chocs un poil plus suggestifs, néanmoins il ne faudra pas s’attendre à plus. Chez Audi, seules les RS ont droit aux ailes extra-larges.
En outre, l’habitacle ne semble pas évoluer outre mesure. La version de série offrira sûrement des sièges sport, quelques logos S disséminés un peu partout et éventuellement un volant spécifique, mais ici encore, le maître mot reste sobriété. Un rapide coup d’œil sur les compteurs badgé SQ7 nous apprend en revanche quelque chose qui va faire hurler les intégristes de l’essence…
TDI
Et oui ! Bien que portant la lettre S, le SUV ne sera disponible (au moins dans un premier temps) qu’en diesel, comme son petit frère le SQ5. On ne sait pas encore précisément quel bloc sera utilisé, mais certaines rumeurs évoquent déjà le V6 3.0 biturbo du concept RS5 TDI. Pour rappel, ce dernier développe 385 chevaux et un couple démentiel de 750 Nm, et ce dès 1250 trs/min. La formule magique ? Le premier turbo est actionné électriquement, ce qui a pour effet de supprimer le lag (temps qu’il faut à la turbine pour atteindre sa vitesse de marche) et donc d’avoir une réponse quasi instantanée à l’accélérateur.
La puissance du SQ7 n’a pas encore été dévoilée, mais on estime qu’elle devrait se situer un peu en dessous des 500 chevaux du V12 6.0 TDI qui équipait l’ancien Q7. Est-ce qu’il y aura une version essence ? Aucune idée. Si oui, avec quel moteur ? Vraisemblablement le V8 4.0 biturbo des S6 et S7, mais rien n’est moins sûr.
La suspension sera bien évidemment revue pour encaisser le surplus de puissance et proposer un comportement plus agile que sur le Q7. Les photos du prototype montrent clairement que ce dernier est équipé des quatre roues directrices, une spécificité technique qui pourrait se retrouver en série sur le SQ7 (option sur le Q7).
Les réponses à toutes ces questions arriveront petit à petit. Dans tous les cas, l’Audi SQ7 ne sera pas disponible avant 2016.
Crédit photo : CarPix pour Abcmoteur