Non la voiture du jour n’est pas camouflée, et oui il s’agit bien d’un prototype en développement, comme le suggère le titre. Qu’a-t-elle donc de si spécial cette M5 F10 ? Tout à fait normale en apparence, elle est embarque en fait une inédite… transmission intégrale, une première pour la berline la plus rapide de BMW !
Pas pour tout de suite
Quand nos photographes espions ont vu une M5 drifter avec l’aisance d’une ballerine sur un lac gelé proche du cercle polaire arctique, ils se sont dit que quelque chose clochait. Ni une ni deux, dès qu’ils ont repéré la berline à l’arrêt, ils sont allés jeter un coup d’œil sous le châssis. Et là, surprise ! Le train avant était équipé d’un arbre de transmission ! Le prototype que vous avez sous les yeux est donc bien la première M5 xDrive.
Inutile de s’emballer toutefois, ce n’est à priori pas sur la génération actuelle (F10) mais bien sur la prochaine (G30) que BMW compte proposer une transmission intégrale. Il y a fort à parier que cette dernière ne viendra pas remplacer la version propulsion, mais se posera plutôt en alternative, un peu comme Mercedes-AMG le fait avec la E 63.
Nouvel ensemble moteur/boîte ?
Pourquoi commencer les tests dès aujourd’hui, alors que la Série 5 G30 n’arrivera pas, au mieux, avant 2016 ? Tout simplement parce que la M5 est une icône, et que le constructeur bavarois n’a pas le droit à l’erreur. Il a pour tâche de mettre au point une version de son système xDrive capable de supporter une utilisation intensive sur circuit, mais également de trouver le bon compromis pour la répartition du couple avant/arrière, afin d’atteindre le meilleur rapport entre efficacité et plaisir de conduite.
Un des avantages d’une transmission intégrale, c’est de pouvoir passer plus de puissance et de couple au sol sans perdre en motricité. Du coup, les spéculations vont bon train concernant les chiffres de la future Série 5 made by Motorsport : plus de 600 chevaux, au moins 800 Nm de couple, la concurrence peut trembler ! Une question se pose tout de même, concernant la boîte de vitesse. Alors que la M5 F10, propulsion, embarque une boîte de vitesse à double embrayage et 7 rapports, les X5M et X6M, dotés de la transmission xDrive, sont pour leur part équipés d’une boîte automatique à 8 rapports. Le passage en 4 roues motrices de la berline sonnera-t-il le glas de la boîte à double embrayage ? Nous espérons que non, tant son efficacité et sa rapidité nous avaient bluffés durant notre essai de la M5 30 Jahre.
Vous vous rappelez sans doute de nos essais des M4 Coupé/M3 Berline et M5 30 Jahre ? Votre serviteur qui était derrière le volant avait particulièrement apprécié – comment aurait-il pu en être autrement ?! – cette journée complète sur la piste du Bugatti, au Mans, avec la gamme BMW M en compagnie de Yannick Dalmas. Rien que pour le plaisir, voici encore de nouvelles vidéos de cet événement riche en sensations fortes !
Toutes les BMW M (ou presque) rassemblées sur le circuit sarthois !
Au mois de novembre dernier, toutes les BMW M étaient présentes sur le tracé de la Sarthe (72), à savoir les M4 Coupé, M4 Cabriolet, M3 Berline (431 ch) et M5 dans sa version anniversaire 30 Jahre culminant à… 600 ch. Il ne manquait que les M6 Coupé, M6 Cabriolet et M6 Gran Coupé.
Si votre blog Abcmoteur avait emmené son appareil photo et sa caméra, une équipe de vidéastes professionnels était sur place, de quoi nous apporter de jolies prises vues que ce soit depuis le bas côté, à bord ou même dans les airs !
Les trois vidéos de l’événement
Une première vidéo pour vous mettre dans l’ambiance !…
Le pilote Yannick Dalmas, ambassadeur de la marque BMW, nous parle de son ressenti avec la gamme M :
Vincent du Garage des Blogs et votre serviteur au micro !
En revenant une génération avant la M5 F10 (voir notre essai), BMW produisait la M5 E60. C’est une génération particulière, puisqu’il s’agit de la seule M5 équipée d’un V10 (la concurrence s’arrêtait au V8), mais aussi la dernière de la lignée à être équipée d’un moteur atmosphérique.
Un moteur proche de la Formule 1
Imaginez, il y a légèrement moins de quinze ans, la marque à l’hélice mettait sur le marché en 2005 une berline confortable et logeable avec une motorisation dotée d’une architecture relativement proche de la F1 à cette époque. Le nombre de cylindres et la cylindrée sont identiques, seule la puissance est en retrait puisqu’en Grand Prix les monoplaces affichaient entre 850 et 900 ch.
Quelle claque auditive cette M5 propulsée par un V10 !
Ainsi, sous le capot de cette Bavaroise cachant bien son jeu, ce n’est rien de moins qu’un gros V10 de 5,0 l développant 507 ch disponibles à 7 750 tr/min qui est en place ! Un moteur de compétition produisant une sonorité bien particulière et franchement jouissive !
La production de cette sportive a été de 20 589 exemplaires. Les essayeurs ont largement apprécié sa polyvalence et sa facilité à être pilotée. Cependant, la propulsion de M Motorsport laisse un peu sur sa faim côté sensations… Avec un poids dépassant 1,8 tonnes, il faut avouer que la mission n’est pas facile.
Une sonorité sans pareille !
Cela étant, avec un échappement adaptable la M5 E60 peut retrouver de la voix. Son V10 ne demande qu’à chanter avec cette ligne complète de marque Eisenmann. Jugez plutôt, c’est un régal pour les tympans !…
La Lamborghini Diablo SV et son V12 de 520 ch n’est pas non plus désagréable !
Depuis la première génération de la M5 (E28) apparue au milieu des années 1980, la puissante berline aura connu un bon nombre d’architectures moteur. Elle recevra au départ un six-cylindres en ligne (E28 et E34), puis un V8 (E39), un V10 (E60) et pour la dernière génération (F10) un V8 suralimenté. Les contraintes en terme de pollution étant passées par là… Au cours de sa carrière, la M5 est donc passée de 286 ch à 560 ch. Pour le 30ème anniversaire de la lignée, BMW a souhaité marquer le coup avec une série spéciale de la M5 appelée « M5 30 Jahre » encore plus puissante.
Limitée à 300 exemplaires et pas un de plus, cette version culmine à… 600 ch !Il s’agit du modèle de série le plus puissant et le plus rapide jamais proposé par la marque bavaroise !
Direction le circuit Bugatti pour une prise en main du bolide d’outre-Rhin. Nous avons eu l’honneur d’avoir le pilote Yannick Dalmas à nos côtés. Une pointure au palmarès bien rempli comportant notamment une victoire au Mans en 1999 avec la… BMW V12 LMR !
Exclusive, mais toujours sobre et discrète
A l’inverse d’une M3 Berline, la M5 joue moins la carte de l’extravagance. Certes, la face avant en impose avec ces deux gros haricots et un bouclier possédant de larges prises d’air, mais cela reste bien plus mesuré. L’édition 30 Jahre ajoute une peinture gris mat appelée « Frozen Dark Silver » qui contribue à une certaine sobriété. Toutefois, la calandre devient un peu plus menaçante avec son pourtour troquant le chrome pour du noir. Nous retrouvons la signature des phares diurnes circulaires typiques BMW.
De profil, on se rend compte de la taille de l’engin : 4,91 m tout de même ! Cela étant dit, mise à part les ouïes et les jantes 20 pouces accueillant des étriers de frein dans une teinte dorée, le quidam aura bien du mal à deviner qu’il s’agit d’une routière bien plus puissante que la moyenne.
A l’arrière, les 1,89 m de large donnent une impression de robustesse à la poupe. Bien entendu, les chers feux en « L » de BMW sont présents. Un petit aileron intégré à la malle vient apporter un supplément de dynamisme à l’ensemble. Les quatre sorties d’échappement logées dans le diffuseur sont normalement de couleur noire, mais nous avions ici la chance d’avoir une ligne complète Akrapovic afin de mieux faire respirer la mécanique…
De l’Alcantara à profusion !
Une fois à l’intérieur, si l’on regrette l’ambiance assez sombre à cause du noir qui domine, on est surpris de trouver autant d’Alcantara ! Cette matière est omniprésente dans l’habitacle, sur le volant (portant des surpiqûres rouges et bleues), les extrémités des sièges M multifonctions, les contreportes, l’accoudoir central, …
Des détails spécifiques à cette version sont visibles sur les seuils de porte et sur les dossiers de siège en cuir Merino Noir où est inscrit « 30 Jahre ». En face du passager, une plaquette portant l’inscription « 30 Jahre M5 – 1/300 » sur le bandeau en aluminium de la planche de bord rappelle le caractère exclusif de la voiture.
En outre, notre M5 disposait d’un système audio Bang & Olufsen de 1 200 watts, mais nous n’en aurons pas besoin, car nous avons déjà de quoi nous ravir avec la bande-son en provenance du capot…
Du couple, beaucoup de couple !
Après avoir fait le tour du propriétaire, il est temps mettre le contact ! Pour ces quelques tours de piste au circuit Bugatti, Abcmoteur aura le privilège d’avoir Yannick Dalmas en « copilote », une mine d’informations sur le pilotage et ces petits détails permettant notamment de soigner ses trajectoires (voir vidéo embarquée en fin d’article).
Cette prise en main intervenant juste après l’essai de la M4 Coupé, il est intéressant de noter les différences entre ces deux autos possédant chacune une personnalité, ainsi qu’une architecture différente. Tout d’abord, on remarque que la M5 30 Jahre est beaucoup plus feutrée que sa petite sœur. Ici, les passages de rapports de la boîte à double embrayage M DKG 7 sont moins marqués, mais toujours aussi rapides.
Par dessous tout, ce qui impressionne le plus, ce sont les ressources de la mécanique. Le V8 4,4 l à double suralimentation BMW M TwinPower Turbo développant 600 ch (à 6 250 tr/min) et 700 Nm de couple (de 1 500 à 6 000 tr/min), soit 40 ch et 20 Nm de plus par rapport à la M5 de standard, donne le sentiment de ne jamais être à bout de souffle. La poussée se ressent très tôt avec un couple maxi disponible dès les bas régimes et cela jusqu’en haut. Yannick me confie d’ailleurs qu’il peut rouler aussi vite en passant les vitesses à mi-régime… Néanmoins, c’est à partir d’environ 4 000 tr/min que la sonorité va en augmentant et on prend plaisir à actionner la palette peu de temps avant la zone rouge rien que pour le plaisir des oreilles.
En ce qui concerne le comportement, la M5 30 Jahre présente un peu plus d’inertie que la M4, mais le poids supplémentaire (1 870 kg au total) ne l’handicape pas autant que l’on pourrait croire. Il faut souligner que notre monture bénéficie d’une suspension raffermie et de ressorts plus courts de 10 mm, ainsi que d’un différentiel qui lui est propre. A cela est ajouté une direction plus directe et un contrôle de stabilité plus permissif. Ainsi, les passages en courbe et les changements d’appuis se font d’une grande facilité, sans doute bien aidés par les énormes pneus Pirelli P Zero en 265 de large à l’avant et en 295 de large à l’arrière. Le système de freinage équipé de disques M Carbone-céramique ne méritera pas de critique.
Un point releva mon attention sur cette piste encore légèrement grasse. En étant en ligne droite gaz à fond sur le troisième rapport, un petit voyant orange clignotait sur le tableau de bord. Difficile de croire que l’antipatinage agit encore à plus 150 km/h et pourtant Yannick me confirma que c’était bien le cas. Il faut dire qu’avec un V8 biturbo de 600 ch en propulsion, les gommes du train arrière ont fort à faire. BMW annonce un à 0 à 100 km/h en 3,9 s, on imagine sans mal que cela ne doit pas être une mince affaire à réaliser !
La vidéo de l’essai
Vidéo embarquée avec Yannick Dalmas :
Sonorité à l’échappement :
600 chevaux bien éduqués
Avant de prendre le volant de la M5 30 Jahre, qui est le modèle le plus puissant commercialisé jusqu’à présent par BMW, nous pensions prendre une belle claque avec les 600 ch blottis sous le capot. Si la sensation de poussée est bien réelle, cela est moins démonstratif et violent que dans la M4 Coupé. A bord de la grande berline, tout est plus doux et coulant, alors que le tachymètre affiche très rapidement des vitesses particulièrement élevées (Vmax : 305 km/h).
Au final, le constructeur bavarois rend hommage à la M5 tout en gardant son essence, c’est-à-dire une certaine sobriété et efficacité qui se remarque à l’extérieur et se traduit de la même façon à la conduite. Notre édition limitée étant tarifée à 158 300 €, contre 119 300 € pour une M5 de « base », seuls les passionnés les plus fortunés pourront s’offrir cette sportive aux allures de berline tranquille qui cache bien son jeu.
Des rumeurs faisaient état de la présentation imminente d’une M5 « ultime » sur la toile. Devant ces indiscrétions, BMW a préféré dévoiler dès maintenant la « 30 Jahre M5 » (pour « 30 ans de la M5 ») plutôt qu’au Festival de la Vitesse de Goodwood en juin prochain au Royaume-Uni comme cela était prévu initialement.
Une présentation extérieure et intérieure spécifique
L’année 2014 est une année significative pour la marque à l’hélice, puisque cela fait 30 ans que la première M5 (la E28) est sortie des usines du constructeur germanique, soit en 1984. Pour rendre hommage à la lignée – il y a eu entre temps la E34, E39, E60 et maintenant la F10 –, une édition spéciale a été créée.
La famille M5 au complet
Cette M5 dispose d’une suspension raffermie et de ressorts plus courts de 10 mm, d’un différentiel qui lui est propre et de jantes 20 pouces. Les amateurs de conduite agressive se réjouiront d’apprendre qu’une direction plus directe, ainsi qu’un contrôle de stabilité plus permissif équipent le bolide.
La 30 Jahre M5 se reconnait également à sa teinte gris foncé mat (Individual Frozen Dark Silver Metallic). Ses sorties d’échappement, poignées de portes et jonc de calandre sont de couleur noire, tandis que des logos « 30 Jahre M5 » sont apposés sur les ailes avant.
Dommage que pour un anniversaire tout soit si noir et si triste…
Des sigles que l’on retrouve aussi sur les seuils de portes et le dossier des sièges. La sellerie est composée de cuir et d’alcantara. Dans l’habitacle une inscription numérotée sur la planche de bord portera le chiffre X/100.
La voiture la plus puissante de l’histoire de BMW M
Développant 560 ch et 680 Nm de couple de base, le V8 4,4 l biturbo de la M5 peut être porté à 575 ch avec le pack Compétition. L’édition spéciale 30 ans de la M5 est partie de la préparation à 575 ch pour passer à 600 ch et 700 Nm, soit 25 ch et même 40 ch par rapport à la M5 standard.
Les performances progressent, puisque le 0 à 100 km/h bondit de 4,3 s avec la 540 ch à 3,9 s avec la 600 ch. La boîte auto M DCT est toujours de la partie.
A découvrir cet été
30 des 300 exemplaires de la 30 Jahre M5 sont d’ores et déjà réservés pour le marché américain où la munichoise sera vendue au prix de 138 275 dollars. 30 le sont de même pour le Royaume-Uni. La date de sortie n’est pas encore connue, mais elle devrait intervenir à la fin 2014 ou début 2015.
Alors que l’arrivée de la M5 est en train d’être préparée, les spéculations sur son prix ont déjà débuté. Et dans l’ensemble, tout le monde s’accorde sur un point : la note va augmenter. Toujours plus puissante et performante, la BMW M5 2012 verra son tarif d’entrée enfler de presque 10 000 €. Pas rien.
La BMW M5 finale devrait être très proche du concept-car
La BMW M5 concept de profil. Ces imposantes jantes noires avec disques ventilés ne la fait passer inaperçue
L'arrière de la BMW M5 2011 qui se remarque aux quatre sorties d'échappement
Aujourd’hui proposée à partir d’un peu moins de 95 000 euros, la M5 2012 pourrait atteindre les 110 000 €. Même si l’on sait que le moteur sera devant l’actuel, cela suffira-t-il à faire passer la pilule ou bien le prix n’est plus un facteur déterminant d’achat à ce niveau là ? Une chose est sûre, lorsqu’on choisit la BMW M5, c’est avant tout pour le plaisir de conduite que procure cette berline sportive de référence. D’ailleurs, le V8 tri-turbo de la prochaine mouture n’est pas désagréable à l’oreille (vidéo)…
Déjà aperçue à Shanghai sous forme de concept-car, la BMW M5 2012 ne brisera pas la tradition, elle ne sera pas une tendre ! Au programme, plus de 570 chevaux pour le montre. Il s’agira plus d’un V10 comme la version actuelle (culminant à 507 chevaux) mais d’un V8 tri-turbo déjà installé sur les X5 M et X6 M. La vitesse de pointe se trouve donc améliorée, avec une vitesse max qui s’élève à 308 km/h et autant dire que le son du moteur est toujours sublime !…
La BMW M5 en test
La M5 fait partie des sportives les plus puissantes chez BMW
La voiture est camouflée par endroits car cette version engendrera quelques modifications stylistiques donnant une allure encore plus virile à l'auto
La teaser annonce donc le M5 2012 qui devrait être présenté au salon de Francfort d’ici septembre.
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