En 2024, Volkswagen renouvelait le Tiguan sans relancer de version Allspace 7 places de son SUV. Et ce n’était pas un oubli de la part de Volkswagen : le constructeur allemand a adopté une nouvelle stratégie en lançant un modèle 7 places inédit, qui s’intercale entre…
Skoda n’en finit plus de proposer des modèles qui n’ont rien à envier à la concurrence, que l’on parle de qualité de finition ou de prestations routières. L’Enyaq Coupé, avec son style spectaculaire, s’inscrit dans cette droite ligne.
S’il y a bien une marque à surveiller, c’est Skoda. Doucement mais sûrement, dans l’ombre de la maison mère Volkswagen, le constructeur tchèque a opéré une spectaculaire montée en gamme au cours des 10 dernières années. Fini le temps où les Skoda étaient des « Volkswagen en un peu moins bien mais un peu moins chère ». Désormais, elles n’ont plus rien de cheap sans pour autant prendre la grosse tête côté tarif vis-à-vis de la concurrence, et l’Enyaq en est l’un des meilleurs exemples. Qu’il soit ici coupé ne change strictement rien à l’équation puisqu’entre Enyaq iV « normal » et Enyaq Coupé iV, il n’y a que le popotin tronqué qui donne le ton. A chacun d’apprécier le style qui lui parle le plus (pour la calandre Crystal Face illuminée, c’est le Coupé qu’il faut viser !) mais notre version d’essai a en tout cas fait forte impression sur la route, avec de nombreux regards qui se posent sur lui. La teinte Bleu Racing lui sied en tout cas à merveille, mettant en exergue ses formes sans être tapageuse tout en se démarquant des mornes noirs, gris et blancs.
Flegme en toute circonstance
Au volant ? C’est le calme plat. Comprenez que conducteur/ice et occupants sont relativement préservés des éléments avec une insonorisation de bon aloi, tout en étant bien assis dans des sièges ergonomiques et confortables. C’est la personne derrière le volant qui ne sera pas à la fête, car l’Enyaq est d’une neutralité et d’un calme olympien, n’invitant jamais à l’espièglerie. Il est très agréable de faire des kilomètres à son bord, mais le châssis dispose de réglages pensés pour un usage en bon père de famille, même avec l’amortissement piloté DCC optionnel.
Le confort est toujours mis en avant, aussi même en réglant les amortisseurs au plus dur via le mode de conduite Individual, ces derniers restent conciliants et sont sujets au pompage quand le rythme augmente et que le bitume n’est pas parfaitement lisse. Inutile donc d’adopter une conduite couteau entre les dents, les mouvements verticaux induisant un certain flou dans la conduite. La direction est en revanche agréablement consistante et précise, ce qui est toujours agréable. Une option à éviter si le confort est votre priorité absolue ? Les jantes de 20 ou 21 pouces. C’est flatteur à l’œil, mais elles induisent trop de percussions sur les saignées pour se faire oublier.
Cavalerie suffisante
Côté motorisation, nous avons opté pour la version 80, soit la plus puissante ne conservant qu’un seul moteur, placé sur l’essieu arrière. Les 204 ch et 310 Nm de couple sont suffisant pour dépasser en un clin d’œil et ne pas se poser de question au moment de s’insérer sur autoroute. En termes de performance, il n’y a rien que la plus modeste version 60 et ses 180 ch fassent vraiment moins bien, notamment parce que le couple est identique entre les deux, mais la plus modeste des deux se contente aussi d’une plus petite batterie de 58 kWh, contre 77 kWh pour notre modèle d’essai (520 km d’autonomie annoncée).
Autre avantage de la version 80, elle accepte jusqu’à 135 kW de charge en courant continu (et même 170 kW avec une prochaine mise à jour), et 11 kW sur une wallbox.
Occupants choyés
Là où l’Enyaq iV, normal ou Coupé, se démarque de la concurrence, c’est par son habitacle. Skoda a fait le choix de proposer des ambiances chaleureuses et variées, avec des matériaux agréables à l’œil comme au toucher. Laine, tissu, cuir, ou encore suédine, suivant la version choisie, il n’y a vraiment pas grand-chose à reprocher à cet intérieur qui paraît beaucoup plus qualitatif que celui des ID.4/ID.5. Le cuir cognac de notre configuration Eco-Suite amène même un côté chic ! Petit bonus Skoda, il y a encore un peu plus d’espace à bord que les Volkswagen, qui n’en manquaient déjà pas. Même le coffre de la version Coupé n’accuse que 15 l de moins que celui de l’Enyaq classique (570 l tout de même), ce qui est indolore au quotidien. De quoi vraiment prendre ses aises au premier comme au deuxième rang, d’autant que dans le Coupé, tout le monde profite de série d’un immense toit panoramique qui baigne littéralement l’habitacle de lumière. Appréciable ! Rien à dire côté équipement, complet de série (clim bi-zone, clé mains-libres, toit panoramique, volant chauffant, navigation, sono 8 haut-parleurs…) mais avec des packs d’options pour agrémenter le tout. Seul bémol récurent sur quasiment tous les modèles récents du groupe Volkswagen, le système d’infodivertissement est toujours truffé de bugs, que cela soit au niveau des connexions sans-fil qui sautent, de la commande vocale qui se déclenche de façon inopinée ou encore des bugs de GPS. Surtout que chez Skoda (comme chez Seat et Cupra), l’interface demande un certain temps d’adaptation pour comprendre l’arborescence des menus. Point noir pour celui des aides à la conduite, qui réclame de faire plusieurs manipulation pour désactiver telle ou telle fonction (au hasard, l’énervante alerte de franchissement de ligne qui se réactive à chaque démarrage…) avec une confirmation pour chaque aide. Pas pratique ni très sécuritaire à faire en roulant !
Mais ces défauts d’ergonomie mis à part, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce SUV électrique bon à tout faire, facile à vivre et valorisant. D’autant que la bonne surprise se poursuit au moment de signer l’addition. Car à motorisation et équipement équivalent, un Skoda Enyaq Coupe iV est 3 000 € moins cher qu’un Volkswagen ID.5… A moins d’être totalement fan du style VW et imperméable à celui de Skoda, il n’y a pas de question à se poser ! Comptez 48 010 € minimum pour un Skoda Enyaq Coupé iV (+ 3 430 € par rapport à un Enyaq iV), et 53 350 € pour notre version 80 de 204 ch. Soit la possibilité, pendant encore quelques mois, d’avoir droit au bonus étatique de 2 000 € pour peu que vous ne vous perdiez pas dans le catalogue d’option.
Merci au bon camarade Guillaume (w3sh.com) ainsi qu’à Floriane et sa team pour leur aide sur les images dynamiques.
Votre article ne comprend aucune mesure d’autonomie réelle , de temps de recharge, qui sont fondamentaux pour le choix d’un véhicule. C’est davantage une promorion qu’un article journalistique.
Avec tout mon respect, bien évidemment.
Bonjour,
C’est bizarre, j’ai du mal à voir le respect dans votre commentaire 😉
Il s’agissait d’un essai lors d’une présentation presse, c’est à dire sur une journée, pour découvrir l’auto et en donner un premier ressenti. Quand nous pouvons avoir une voiture sur plusieurs jours, nous nous efforçons de faire à minima une consommation moyenne sur plusieurs centaines de kilomètres, au mieux des consos détaillées par type de route.
Quant aux recharges, il y a trop de paramètres pour pouvoir comparer des voitures entre elles de façon fiable : température extérieure, température de la batterie, nombre de cycles de la batterie, niveau de charge de la batterie, type de borne sur laquelle on charge, état de ladite borne, état du réseau… De sorte que l’on peut vous dire ce que nous avons observé, mais il sera très difficile de reproduire la même chose, ce qui n’a donc aucune valeur informative.
Vous voulez des mesures reproductibles ? C’est ce que s’efforce de faire L’Automobile Magazine sur sa base de test de Montlhéry. Vous comprendrez que vu les coûts engendrés par de telles installations, de petites rédactions comme la notre ne sont pas en mesure de les assumer.
Enfin, nous sommes un média indépendant, et toute publicité est indiquée comme telle sur notre site. Cet essai n’en est donc pas une.
Je n’ai pas de critique sur le fond de l’article (qui est très intéressant vis à vis des qualités / défauts de la voitures, c’est pour cela que je viens les lire sur votre site 🙂 ) , je vous fais juste remarquer que les expressions toutes faites sont des facilités à tenter de proscrire (en tant que « journaliste » ou citoyen lambda) . Je ne remets nullement en cause vos convictions et ne fais aucun procès d’intention. Je note juste que certaines expressions sont le reflet d’une pensée datée (« la ménagère de moins de 50 ans » pour la consommation par exemple ou pour contre balancer « l’heure des maman » pour la sortie de l’école (les papas au travail ?) ) et que ce n’est pas parce qu’on parle de voitures qu’ il faut y céder. J’ai déjà vu dans une autre « journal » d’essais auto un combo » un voiture d’homme qui se conduit comme un bicyclette de femme » (France 2 points) ) . Bref , je ne cherche pas à troller, je souhaite juste une poil de relecture pour enlever les expressions faciles qui emmaillent les articles de voitures (et de sport) afin que tout le monde contribue à l’abolition des stéréotypes (que cela soit envers les hommes ou les femmes , je ne suis pas sectaire !) Ce n’était pas une attaque personnel .
Bonjour, si vous pouviez arrêter avec votre état d’esprit « bien pensant », on ne peut plus rien dire ni rien faire maintenant sans se prendre des remarques à la co…Soit c’est SOS rascine, soit c’est SOS sexisme, soit………..raz-le-bol. Des gens intelligent saurait faire la différence entre des expressions et des réelles idées sexisme. En 2022, on ne peut même plus monter dans un ascenseur seul avec une femme ou faire une blague sans se prendre des remontrances de personnes se sentant supèrieures aux autres. Cela en devient pitoyable.
Bonjour, vous pourriez arreter avec les expressions datées du style « usage en bon père de famille » qui sous entend que bobonne est sur le siège passager et les enfants (1 garçon, 1 fille ?) sont à l’arrière mais que c’est le mâle qui conduit, testicules obligent ?
D’autant plus que la pub Skoda de cette voiture est un peu plus moderne avec une petite fille qui stresse pour la voiture toute la journée en indiquant à son père de faire gaffe et qui rentre à la nuit tombée en lui susurrant » une jour , tu seras mienne » . Donc Bobonne sera au volant dans le futur si je vous paraphrase …
Bonjour,
Pourriez-vous ne pas vous sentir attaqué(e) par une pauvre expression qui n’indique rien sur mes intentions en tant que rédacteur de l’article ? Le sexisme, de même que le mégenrage ou tout autre forme de mépris d’autrui, basé sur le genre, le physique, l’orientation sexuelle ou religieuse, n’ont pas leur place sur ce site. De même qu’ils n’ont pas de place dans ma vie.
Est-ce que j’utilise parfois des expressions toutes faites, qui peuvent apparaitre anachroniques au vu des progrès sociétaux en matière d’égalité homme-femme ? Assurément. Par soucis de compréhension (tout le monde n’est pas aussi avancé(e) que vous sur la question), de facilité de lecture et par rapidité vu le nombre d’articles à écrire.
Je compte sur votre intelligence pour ne pas m’en tenir rigueur et surtout pour comprendre que je ne suis pas le dernier quand il s’agit de se montrer équitable et respectueux de tous.
Un féministe convaincu (qui n’aime pas faire de militantisme).