En 2024, Volkswagen renouvelait le Tiguan sans relancer de version Allspace 7 places de son SUV. Et ce n’était pas un oubli de la part de Volkswagen : le constructeur allemand a adopté une nouvelle stratégie en lançant un modèle 7 places inédit, qui s’intercale entre…
Chez Citroën, on n’a toujours pas de « vraies » nouveautés à présenter mais on a des idées pour attirer l’attention ! Une fois de plus, pour faire le buzz, la marque fait un clin d’œil appuyé à son riche passé avec un concept-car. Après la Revolte inspirée de la 2 CV ou le Tubik évoquant le Type H, voici la Cactus M dont le M fait référence à Méhari !
Envie de repartir à la mer
La marque aux chevrons a donc imaginé la voiture de plage du 21ème siècle… et la dévoile à la fin des vacances estivales ! Citroën pourra jouer la carte de l’été indien, même si les températures plus fraîches de cette rentrée ne s’y prêtent guère.
Pour imaginer ce véhicule, Citroën est parti de son dernier né, le C4 Cactus (lire notre essai). C’est fort logique, car celui-ci est un peu la 2CV moderne avec son côté simple et jovial ainsi que ses astuces qui facilitent le quotidien. C’est aussi une manière de donner un coup de projecteur sur un modèle dont les ventes ne brillent pas tant que ça. Et la marque ne s’est pas contentée de découper le toit de son crossover urbain.
Habitacle lavable au jet d’eau
Si les faces avant et arrière sont très proches du modèle de série, tout le reste change. A commencer par le nombre de portières, qui passe de quatre à deux. Et comme sur la première Méhari, elles sont en plastique, avec un effet strié et n’ont pas d’encadrement. Le pare-brise a été redressé et reçoit un encadrement en bois. L’arceau de toit reprend ce matériau. Il ainsi possible avec ces éléments de transporter de longs objets, comme une planche de surf.
La planche de bord est également reprise en grande partie au C4 Cactus, avec un écran central tactile de 7 pouces ou une boîte à gants sur le dessus. Mais elle est recouverte d’un nouvel habillage en néoprène, que l’on retrouve sur les sièges. Pour l’esprit Méhari, la carrosserie est quasiment à nue sur les côtés de l’habitacle. Grâce à la silhouette très aérée, on peut accéder à l’arrière en enjambant le coté de caisse, à l’aide d’un marche-pied astucieusement intégré.
La voiture/tente bi-place !
L’intérieur peut être lavé au jet d’eau, avec la présence d’évacuateurs dans les caves à pieds. L’habitacle se transforme en couchette deux places en rabattant la banquette arrière et en ouvrant le volet de coffre, histoire de passer une nuit à la belle étoile. Taillé pour l’évasion, le Cactus M est doté d’une capote qui se fixe avec des boutons-pression.
Jouant l’esprit aventurier, le Cactus M, monté sur de grandes jantes de 19 pouces à pneus étroits, n’est pas équipé d’une transmission intégrale. Il doit se contenter de l’antipatinage renforcé Grip Control. La partie technique n’a rien de conceptuelle car on retrouve sous le capot un bloc essence Puretech de 110 ch, associé à la boîte automatique EAT 6.
Autant être clair. Si ce concept est sympathique, il n’aboutira à rien en série ! Mais c’est aussi ça le but d’un concept-car : faire plaisir… même s’il est dangereux de jouer sur la corde sensible auprès du public en évoquant un ancien modèle.
c’est pas mal cette idée, aimant beaucoup le c4 cactus mais assez irrité pas la vielle boite PSA piloté je suis assez impatient de voir cette motorisation avec la boite EAT6 arriver enfin sur cette voiture craquante.
Malheureusement comme une nouvelle motorisation diésel 100cv arrive avec la boite robotisée je me dis que c’est pas demain la veille que l’EAT6 arrivera sur la C4 cactus, a ce demander s’il veulent en vendre plus chez Citroën.
Pardon mais ou est la photo avec capote pour avoir une impression de véhicule de tous les jours comme ma Méhari ?
Bonjour, malheureusement Citroën a apparemment donné qu’une photo avec la toile mise en place (avant-dernière photo de l’article). Il faudra attendre Francfort pour en savoir plus, mais il serait étonnant que le concept ne soit pas exposé découvert…
Le voilà l’ADN Citroën, le dromadaire de course, une caisse sobre comme un chameau, désarmante de simplicité, la fleur aux dents monokini, coquillages et crustacés à Seins-Tropez, la mobilité libérée née un jour de barricades…
Supposons que, pour rester dans l’esprit deux-deuches, les ingénieurs parviennent à l’alléger suffisamment et le motoriser à minima pour le faire passer dans la catégorie des quadricycles lourd à moteur, pourraient-ils dans cette hypothèse affranchir l’engin de quelques sévères normes de sécurité et autres crash-tests que leur corporation a tant défendu ?
Ex-fan des sixties où sont tes années folles, que sont devenues tou-tes-tes-i-doles ?
Je le trouve aussi réussi, mais je crains qu’il reste très probablement à l’état de concept malgré l’engouement.