En 2024, Volkswagen renouvelait le Tiguan sans relancer de version Allspace 7 places de son SUV. Et ce n’était pas un oubli de la part de Volkswagen : le constructeur allemand a adopté une nouvelle stratégie en lançant un modèle 7 places inédit, qui s’intercale entre…
Les prix des carburants grimpent en flèche ces dernières semaines. Si une légère baisse s’est fait sentir ce week-end, elle ne devrait être que de passage. Le gouvernement a annoncé une mesure très attendue afin de combattre cette augmentation.
Remise de 0,15€ par litre
La remise sera de 15 centimes par litre sur n’importe quel carburant à partir du premier avril et pour 4 mois, menant l’opération jusqu’à fin juillet. Le prix affiché à la pompe comprendra la remise. La mesure annoncée ce 12 mars doit avoir un coût de 2 millards d’euro pour l’Etat.
Une remise et pas une baisse des taxes comme espéré
Dans une interview donnée au Parisien, le chef du gouvernement Jean Castex explique que ce n’est pas une baisse des taxes mais bien une remise. Le choix est justifié par le Premier ministre par le fait qu’une baisse de taxe demanderait une nouvelle loi qui prendrait du temps et qu’ensuite moins taxer une énergie polluante serait anti-écologique.
Si le temps presse, nous pouvons alors nous demander pourquoi le gouvernement a attendu et ne se presse pas tant car la mesure sera effective qu’au premier avril ?
Mesure de campagne ?
De toute évidence, face à une annonce de « soldes » sur les carburants l’opposition fustige cette opération. Certains comme Valérie Pécresse la juge « court-termiste », Anne Hildago « clientéliste et électoraliste, puisqu’on nous explique que quand vous allez payer, vous aurez une petite mention vous expliquant combien le gouvernement vous fait cadeau ». De toute évidence cette mesure risque de peser dans le prochain scrutin avec une mise en application à moins de 10 jours du premier tour.
Cela enlève certaines mesures proposées par les candidats à la présidentielle dans leur programme comme le passage de la TVA à 5,5% sur les carburants (Marine Le Pen, Anne Hidalgo) ou encore le blocage à 1,80€ des prix des carburants (Éric Zemmour).