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Le marché automobile français continue d’afficher des évolutions marquées en 2025, et si le contexte global est parfois difficile — entre inflation, contraintes économiques et transformation des attentes — un constat s’impose : le SUV demeure la star incontestée des immatriculations. Pour ceux qui recherchent un SUV pas cher, l’offre est particulièrement vaste et compétitive.
Selon les données récentes publiées par l’Auto‑Journal, au mois d’octobre 2025 le marché des voitures particulières connaît une hausse de 2,94 % des immatriculations comparée à l’année 2024, avec 139 513 véhicules enregistrés ce mois-là. Dans le classement des SUV neufs les plus vendus en 2025, c’est le Peugeot 2008 II qui conserve la première place avec 46 400 exemplaires vendus.
Globalement, le nombre de SUV neufs immatriculés en France reste très élevé. Au premier semestre 2025, on recense plus de 400 000 SUV neufs immatriculés — un volume quasi comparable à la part des ventes globales de véhicules neufs. Même si cette période a vu une légère baisse de 7,9 % des ventes de SUV neufs, celle-ci reflète le recul général du marché des voitures neuves.
Ainsi, malgré un contexte tendu, les SUV confirment leur statut de best-seller en France — ce qui illustre clairement les préférences actuelles des acheteurs français.
Mais le phénomène ne se limite pas aux voitures neuves. Sur le marché de l’occasion également, le SUV domine. D’après AutoJM — un acteur important du marché du neuf et de l’occasion — en 2025, le segment du SUV représente plus de 19% du marché national.
Ce chiffre souligne que le succès des SUV ne s’effrite pas avec le temps : que ce soit neuf ou d’occasion, ce type de carrosserie continue de séduire de nombreux automobilistes.
Plusieurs facteurs expliquent pourquoi les SUV restent plébiscités en 2025 :
Pourtant, cette hégémonie des SUV n’est pas sans défis. Le marché global des voitures neuves recule : sur les dix premiers mois de 2025, le volume cumulé des immatriculations atteint 1 326 302 véhicules — soit une baisse de 5,36 % par rapport à 2024.
Certaines marques ou modèles voient leurs ventes chuter fortement — par exemple, le Tesla Model Y enregistre une baisse des immatriculations au premier semestre 2025, après avoir connu plusieurs mois de succès.
De plus, malgré la domination des SUV, d’autres catégories — notamment les berlines — continuent d’attirer une part non négligeable d’automobilistes. Selon Une étude de CarVertical d’octobre 2025, 30,2 % des automobilistes français privilégient les berlines, en raison de leur sobriété, leur coût d’usage souvent plus faible et un style plus « classique ».
Cette dualité traduit une réalité : le SUV séduit de plus en plus, mais le marché reste segmenté — toutes les typologies n’ont pas disparu, et certains conducteurs continuent de privilégier la raison (budget, usage urbain, sobriété).
Au vu des tendances observées fin 2024 et tout au long de 2025, on peut raisonnablement anticiper que les SUV resteront en tête en 2026 — notamment les SUV compacts et urbains, qui séduisent par leur compromis entre taille, confort et coût.
Cependant, la légère baisse de la part de marché SUV indique que cette domination pourrait se modérer. Certains acheteurs pourraient se tourner vers des berlines, des compactes, ou même vers l’occasion, dans un contexte où le pouvoir d’achat reste contraint.
La pression réglementaire (en Europe et en France) pour diminuer les émissions, conjuguée à une sensibilité croissante des consommateurs à l’environnement, pourrait accélérer la demande pour des SUV hybrides ou électriques. Les constructeurs l’ont bien compris, et de nombreux SUV « hybrides » ou « électrifiés » arrivent sur le marché — un atout pour ceux qui recherchent un équilibre entre confort SUV et contraintes environnementales.
Face à l’inflation, au coût d’entretien, au prix des carburants et aux taxes, de plus en plus d’acheteurs vont probablement privilégier le rapport qualité/prix, la praticité, la sobriété énergétique. Le segment de l’occasion pourrait encore gagner du terrain par rapport au neuf — ce qui pourrait redistribuer en partie les cartes entre SUV, berlines, compactes, voire citadines selon le profil des ménages.
Les constructeurs, anticipant ces évolutions, pourraient proposer une offre encore plus large en 2026 : SUV compacts, SUV hybrides, SUV électriques, mais aussi des modèles plus sobres (berlines, compactes) adaptés aux budgets plus modestes ou à un usage urbain. Cette diversification pourrait fragmenter le marché, mais aussi offrir davantage de choix aux consommateurs.
En 2025, le SUV reste bel et bien la valeur sûre sur le marché automobile français. Malgré un contexte global parfois difficile, les volumes d’immatriculations, le succès des modèles phares comme le Peugeot 2008 II, ainsi que la forte représentation des SUVs sur le marché de l’occasion témoignent d’un attachement durable des Français pour cette carrosserie.
Pour 2026, tout porte à croire que le succès des SUV se poursuivra — avec une attention accrue portée aux motorisations hybrides ou électriques, à la diversité des offres, et à une conscience toujours plus forte des réalités économiques et environnementales. Toutefois, face à des contraintes budgétaires et à une demande de sobriété, quelques inflexions sont probables : un retour — partiel — des berlines et compactes, et un essor du marché de l’occasion.
En somme, le SUV reste roi… mais le royaume pourrait devenir un peu plus complexe, plus nuancé, plus divers.
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