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Depuis 1990, le Trophée Andros est le rendez-vous hivernal des amateurs de sports automobiles. La compétition a réussi à s’imposer comme un incontournable pour de nombreux pilotes et comme un rendez-vous chaleureux pour le public. Cependant, la course vit ses derniers instants. Abcmoteur est alors allé sur la manche de Lans-en-Vercors profiter une dernière fois de l’ambiance du Trophée Andros.
Un succès toujours au rendez-vous
Difficile de trouver une place sur le parking du front de neige de Lans-en-Vercors, l’affluence des grands jours est présente alors que la nuit commence à tomber. Les passionnés montent sur le plateau du Vercors pour profiter du Trophée Andros. La compétition y fait une étape depuis ses débuts en 1990.
Malgré le froid, il est difficile de circuler ou de trouver une place au bord du circuit de glace de Lans-en-Vercors. Les spectateurs sont toujours présents même après 35 éditions du Trophée Andros. Ils viennent profiter d’une course populaire, où le spectacle est accessible à tous.
Une compétition populaire et chaleureuse
Le Trophée Andros est un exemple pour le sport automobile. Tout le monde se côtoie. Le simple spectateur a lui aussi accès aux paddocks où il peut observer les voitures en préparation par les mécaniciens et les ingénieurs. Mais surtout vous pouvez croiser les pilotes. Le Trophée Andros a toujours accueilli des grands noms du sport auto.
Il y a bien sur les spécialistes de la discipline comme Olivier et Aurélien Panis (père et fils), Margot Laffite, Olivier Pernaut ou encore JB Dubourg. Cette année, d’autres personnalités étaient présentes comme le pilote hétéroclite Dorian Boccolacci ou le perchiste Renaud Lavillenie.
Pour cette ultime édition, l’Andros Battle opposait les youtubeurs Etienne Moustache et Pierre Chabrier (ex-duo Vilebrequin), la streameuse spécialisée en sports automobile AnaOnAir, le pilote moto Louis Rossi et enfin le rappeur marseillais Soso Maness. Tout ce beau monde, pilotes et créateurs de contenus déambulent dans les paddocks entre chaque course, permettant au public de faire leur rencontre.
Le Trophée Andros reste une compétition populaire mais aussi chaleureuse puisque les spectateurs, tous passionnés par l’automobile échangent entre eux. Il n’est pas rare de voir des groupes d’amis avec le casse-croûte, le fut de bière et les chaises de camping. L’ambiance est similaire à celle que l’on trouve au bord d’un rallye. Et le spectacle y est tout aussi intéressant.
Un spectacle survolté
La bataille sur la piste fait toujours rage mais en silence. Les véhicules sont électriques depuis 2020. La course a été requalifiée en e-Trophée Andros à cette date. Les voitures ont gagné en performance, les glisses sont toujours impressionnantes et les sorties de virages très rapides. Pour cela, elles disposent toujours d’une transmission intégrale, les roues arrière sont directrices et les pneus cloutés sont les plus fins possibles. Les pneus sont d’ailleurs contrôlés à chaque départ sur la piste.
Si ces voitures ressemblent tantôt à des Audi A1, à des Renault Zoé ou encore à des Peugeot 208, il n’en est rien. Il s’agit simplement de silhouettes sur un châssis tubulaire accueillant le moteur électrique en position centrale arrière. Tout le monde est logé à la même enseigne !
Le seul inconvénient pour ces voitures électriques et l’absence de bruit. Il faut avouer que le son d’un moteur à combustion manque lors de la course. Certes moins écologique mais tellement plus vibrant pour les passionnés.
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Pour retrouver un bruit de moteur, les spectateurs peuvent compter sur l’AMV Cup, cette catégorie regroupe des pilotes de moto d’enduro avec des moteurs monocylindres hurlant. Les chevaliers de la glace, n’hésitent pas à se frôler et à se dépasser.
Un arrêt forcé ?
Mais voilà, malgré l’affluence du public, le Trophée Andros vit ses derniers instants. La compétition s’arrête après cette 35 ème et ultime saison. Il ne s’agit pas d’une contrainte écologique, les voitures ont déjà fait l’effort de passer à l’électricité pour réduire leur empreinte carbone.
Il faut aller chercher ailleurs pour trouver la raison de cette disparition. Le Trophée Andros n’est pas réellement responsable de cette situation puisqu’il s’agit du réchauffement climatique. Il devient plus difficile de conserver la glace sur la piste. Sans glace, le Trophée Andros n’est plus vraiment le Trophée Andros.
À Lans-en-Vercors, la raison de l’arrêt prend tout son sens. La course aurait bien pu se courir sans glace. Quelques jours plus tôt les températures à Lans-en-Vercors étaient positives. Ce n’est que 24 heures avant que les températures ont brutalement chuté puis d’une faible chute de neige. Un cadeau de la nature pour la dernière édition.
Malgré ce cadeau, la couche de glace était faible. Les pneus cloutés laissaient parfois apparaître des étincelles. Le temps où des manches étaient organisées sur le circuit Jean-Pierre Beltoise en région Parisienne ou encore au Stade de France est maintenant révolu. Mais malgré tout le spectacle a ravi les spectateurs.
Alors, si vous souhaitez voir une dernière fois le Trophée Andros, direction Super-Besse le 27 janvier prochain pour l’ultime finale !