En 2024, Volkswagen renouvelait le Tiguan sans relancer de version Allspace 7 places de son SUV. Et ce n’était pas un oubli de la part de Volkswagen : le constructeur allemand a adopté une nouvelle stratégie en lançant un modèle 7 places inédit, qui s’intercale entre…
Vous avez sans doute vu passer sur les réseaux sociaux des publications parlant d’un lancement de radars par drone. Une nouvelle révoltante car celui-ci serait indétectable lorsque l’on roule dans sa voiture. Mais qu’en est-il en réalité ? Les contrôles de vitesse par drone sont-ils bientôt à l’ordre du jour ?
Une information ancienne
Ces publications se basent souvent sur une information plutôt ancienne puisqu’elle date de l’année 2019. Effectivement, à cette date il avait été question d’utiliser des drones pour des contrôles de la circulation. Certains articles avancent que les forces de l’ordre se seraient dotées d’un équipement assez efficace pour mesurer la vitesse des véhicules.
Cependant, le ministère de l’Intérieur n’a pour l’instant rien confirmé ni démenti. Un silence qui laisse alors possibilité à tous les fantasmes.
Une utilisation bien réglementée
Mais depuis le 19 avril 2023, l’utilisation de drone, d’hélicoptère, d’aéronef ou encore de ballon captif pour enregistrer des images est encadrée par une réglementation. Le Conseil constitutionnel stipule que l’usage de ces dispositifs doit rester limité aux missions de prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens, aux actes de terrorisme, à la sécurité des manifestations, à la régulation des flux de transport, à la surveillance des frontières et au secours aux personnes.
De plus, l’emploi de caméra doit être en dernier recours et motivée par une décision écrite du préfet. L’autorisation de ce dernier est valable pour trois mois maximum et renouvelable sous condition. La détention de l’image ne peut être permanente et ne doit pas utiliser la reconnaissance faciale. Enfin, le grand public doit être averti de ses utilisations d’aéronefs sauf quand les conditions l’interdisent.
Face à ces réglementations nombreuses et complexes, le contrôle de vitesse effectué par des drones semble peu envisageable.