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Demain, le nom de la voiture de l’année 2016 sera dévoilé à Genève. La liste des finalistes comporte sept autos : Audi A4, BMW Série 7, Jaguar XE, Mazda MX-5, Opel Astra, Skoda Superb et Volvo XC90. Abcmoteur vous informera évidemment du nom de la gagnante. Avant cela, nous avons décidé de revenir sur l’histoire de ce trophée européen de manière originale.
Le plus petit écart de point entre une gagnante et sa première dauphine. C’était pour la Voiture de l’Année 2009, avec la berline Opel Insignia. L’Allemande a obtenu 321 points et a ainsi volé la vedette à la Ford Fiesta qui a donc récolté 320 points.
Elles sont deux à avoir été choisies deux fois au cours de leur carrière (avec donc un même nom). Il s’agit de la Renault Clio (en 1991 et 2006) et la Volkswagen Golf (1992 et 2013). Notons que Peugeot a eu deux fois le prix avec sa série 300 (307 en 2012 et 308 II en 2014).
Par trois fois, le prix a été remis à une voiture écologique. La Toyota Prius II fut la première en 2005. En 2011, la Nissan Leaf, 100 % électrique, a raflé la mise. L’année d’après, c’était le duo Chevrolet Volt – Opel Ampera. En 2014, la 308 II a devancé les BMW i3 et Tesla Model S.
Quatre marques apparaissent dans le tableau des vainqueurs… et n’existent plus. Il s’agit de NSU (Ro 80 en 1968), Austin (1800 en 1965, photo), Rover (P6 2000 en 1964 et SD1 3500 en 1977) et Simca (1307-1308 en 1976 et Horizon en 1979). Lancia (Delta en 1979) pourrait bien rejoindre cette liste dans les mois à venir.
Parmi les constructeurs en lice cette année, ils sont cinq à ne jamais avoir eu de Voiture de l’année ! Il s’agit de BMW, Jaguar, Mazda, Skoda et Volvo. Il y a donc de fortes chances d’avoir une gagnante au goût d’inédit… mais les pronostics donnent vainqueur l’Opel Astra (lire notre essai).
Le nombre de victoires du recordman de ce prix. Il s’agit de Fiat, avec la 124 (1967), la 128 (1970), la Uno (1984, photo), la Tipo (1989), la Punto (1995), le duo Bravo/Brava (1996), la Panda (2004) et la 500 (2008).
C’est le nombre de pays européens représentés par les 58 journalistes qui ont composé le jury en 2016. La représentation par pays est proportionnelle à la taille du pays et son importance dans l’industrie automobile. Chaque membre a un quota de 25 points à distribuer comme bon lui semble entre les finalistes, avec pour conditions un maximum de 10 points par voiture et au moins cinq voitures concernées.
La Voiture de l’année 2016 sera la 53ème voiture de l’année en Europe. Le prix a été créé en 1964. Cette année-là, ce fut la Rover P6 2000 qui fut élue, devant la Mercedes 600.
C’est la seule Porsche qui a obtenu le prix en 1978. Ce coupé à l’allure futuriste était le premier coupé V8 de la marque allemande. Les autos luxueuses sont rarement distinguées. Mercedes a gagné son unique trophée en 1974 avec la Classe S.
C’est le nombre de points record pour une gagnante. Il s’agit de la Peugeot 405 en 1988, qui devançait ainsi largement la Citroën AX, arrivée deuxième avec 252 points !
J'aime les voitures, j'aime les médias, je fais donc la synthèse des deux en écrivant sur Abcmoteur. J'avoue que je suis quand même le bizarre de la bande, car je préfère prendre le clavier pour partager l'information que prendre le volant. Ce qui arrange bien mes collègues dingues de conduite !
Bon ben mauvaise pioche, la B.M a fini dernière… ;-(
Et l’Astra gagne de peu devant le XC90. 🙂
Le jury n’a vraiment pas fait dans l’original en choisissant l’Astra…
Le président du Jury cette année est suédois, cela peut avoir une influence… Je note également que s’il n’y a qu’un hybride pour représenter la mobilité vertueuse, cinq des sept finalistes sont des véhicules de haut de gamme. Enfin deux de ces véhicules sont le fruit d’un investissement passé sous contrôle chinois. La Chine étant par ailleurs devenu le 1er marché mondial qui, du reste, raffole des haut de gamme européens alors que celui de notre vieux continent stagne… Sont-ce autant d’indices qui mettent le XC90 en position de favori ?
Pour ma part, j’ai un penchant pour la bavaroise, fer de lance de l’industrie allemande qui tire littéralement le marché mondial du haut de gamme par ses produits toujours plus désirables. A l’approche du véhicule autonome, la voiture connectée ne s’est jamais autant faite réalité qu’aujourd’hui et la série 7 me semble être celle qui allie le mieux le monde du service dans lequel nous entrons avec celui né hier du plaisir de conduire.