Les prix des carburants vont repartir à la hausse ! On vous explique pourquoi il faut craindre une nouvelle augmentation

Nous ne sommes pas sans savoir que la situation géopolitique s’est très fortement dégradée ce week-end entre l’Etat d’Israël et le Hamas. La bande de Gaza fait l’objet de bombardement à répétition. En résulte une hausse du cours du baril sur les marchés. On vous détaille la situation. 

+ 4,7% ce lundi

Ce lundi matin le cours du baril de pétrole de Brent a grimpé de 4,7% atteignant 86,86 $ tandis que le WTI américain a augmenté de 4,5% arrivant à 88,39 $ après l’attaque du Hamas envers Israël. Toutefois, cette augmentation contenue ne devrait pas être la seule car le conflit pourrait avoir des répercussions sur le marché de l’énergie.

Vers une explosion des prix ?

En effet le conflit reste pour l’instant local. Toutefois si d’autres pays se mêlent, le prix du pétrole pourrait bien atteindre des sommets. Le choc pétrolier de 1973 a été une réaction des pays de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateur de Pétrole), proche de la Palestine face au soutien des Etats-Unis à Israël. La décision des pays de l’OPEP a été de réduire ses exportations enflammant le cours du baril.

Si les pays Europe ou encore les Etats-Unis décident d’apporter un soutien au pays dirigé par Benjamin Netanyahu, le cours du pétrole pourrait augmenter se traduisant par une nouvelle hausse des prix à la pompe. Les automobilistes français auraient certainement du mal à faire face à une nouvelle inflation des prix des carburants.

Les prix des carburants sont déjà élevés et l’Etat ne semble pas vouloir agir puisque le Premier ministre a affirmé qu’aucune nouvelle remise était en préparation. Plus tard le gouvernement a souhaité inciter les distributeurs à vendre à perte tandis que le Président de la république a exigé une opération prix coûtant de toutes les stations de l’hexagone.

Le gouvernement tente de rassurer

Le gouvernement français tente de rassurer. Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie a déclaré «Je pense que les conséquences du conflit devraient être limitées, sur le plan économique». Toutefois, l’occupant de Bercy précise que cette supposition est valable si «l’embrasement régional» est évité.

Pour rappel, la guerre en Ukraine déclenché en février 2022 avait déclenché une hausse du prix des carburants par le dérèglement des marchés et la conviction politique de ne plus se fournir auprès des Russes.

Bruno Le Maire en profiter pour rappeler « qu‘accélérer sur le déploiement de l’électrique, les véhicules électriques, l’hydrogène vert, les bornes de recharge, c’est construire notre indépendance pour les décennies qui viennent». Une stratégie maintenant évidente lorsque l’on connaît le projet de loi de finance de 2024 et le malus écologique qu’il contient pour les véhicules thermiques.