En 2024, Volkswagen renouvelait le Tiguan sans relancer de version Allspace 7 places de son SUV. Et ce n’était pas un oubli de la part de Volkswagen : le constructeur allemand a adopté une nouvelle stratégie en lançant un modèle 7 places inédit, qui s’intercale entre…
Les prix des carburants sont en augmentation, effectivement on note une hausse de 40 centimes sur un an. Une situation qui pousse de nombreux Français à faire des sacrifices et le gouvernement ne souhaitait faire un geste. Toutefois Emmanuel Macron est revenu sur certaines déclarations lors d’une interview le week-end dernier.
La semaine dernière le gouvernement a demandé aux distributeurs de vendre les carburants à perte. Une incitation mal reçue par l’ensemble du secteur pour qui la marge sur le produit est faible. Les distributeurs ont donc décliné l’offre un à un.
Les prix ont augmenté et « ça va durer »
Interviewé au Journal de 20 heures de TF1 et de France 2, le président de la République a annoncé que la hausse du prix sur les carburants allait « durer« . Une déclaration qui risque d’être mal perçue par les consommateurs car elle démontre que la priorité n’est pas la réduction du prix par une nouvelle remise comme l’espèrent de nombreux automobilistes.
Aide au carburant: Emmanuel Macron annonce que le gouvernement travaille sur "un mécanisme limité aux 50% de travailleurs les plus modestes, avec un maximum de 100 euros par voiture et par an" pic.twitter.com/XIpPB5dMaR
— BFMTV (@BFMTV) September 24, 2023
Alors que l’opposition demande une diminution de la taxation des carburants qui approche 60% ou encore un blocage des prix, Emmanuel Macron se montre ferme et souhaite mettre en place une « un mécanisme limité aux 50% de travailleurs les plus modestes, avec un maximum de 100 euros par voiture et par an« . En d’autres termes, le minimum est annoncé pour éviter la gronde.
Exiger le prix coûtant
Emmanuel Macron compte encore sur la générosité des distributeurs de carburants. Si la vente à perte ne va pas être présente dans le texte présenté mercredi prochain en conseil des ministres elle va rester une « menace » envers les distributeurs. Le Président attend des sacrifices de la part des distributeurs de carburants pour généraliser les prix coûtants, des campagnes commerciales sont déjà proposées dans certaines enseignes pour quelques week-ends par mois, le président de la République leur demande de renoncer à la marge durablement.
« La menace de baisser le seuil de vente à perte a été brandie. Elle ne sera pas dans le texte de mercredi. On la garde comme menace » Emmanuel Macron
Cette exigence ne devrait pas réduire efficacement les prix des carburants. Effectivement, la marge des distributeurs est faible, elle ne représente que 1 à 3% du prix affiché à la pompe. Il faut donc se préparer à payer son carburant cher les prochains mois car aucune solution n’est pour l’instant trouvée.