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Le paiement de la carte grise lors de l’achat d’un nouveau véhicule, qu’il s’agisse d’une voiture neuve ou d’occasion, constitue toujours une dépense que l’on préférerait éviter. Les cartes grises des véhicules électriques, hybrides, à éthanol ou au GPL étaient exemptes de frais mais cette situation évolue.
Un manque à gagner considérable pour les régions
La gratuité ou la réduction du coût de la carte grise était une mesure appliquée dans de nombreuses régions françaises pour encourager la transition vers des véhicules plus respectueux de l’environnement. L’objectif était de lever un obstacle financier au changement de voiture en faveur de véhicules dits « propres » fonctionnant avec des énergies renouvelables.
Cependant, face à la hausse des ventes de ces véhicules, en particulier des voitures électriques et hybrides, les régions enregistrent une diminution considérable des recettes liées aux cartes grises. En région Occitanie, la gratuité des cartes grises engendrerait un manque à gagner estimé à 24 millions d’euros selon Turbo.
La fin de la gratuité des cartes grises ?
Actuellement, quatre régions maintiennent la gratuité des cartes grises pour tous les véhicules considérés comme propres. Il s’agit de l’Auvergne-Rhône-Alpes, de la Corse, de la Normandie et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Dans d’autres régions, la gratuité des cartes grises pour les véhicules hybrides, flex-fuel et au GPL a été révisée. Les autorités régionales communiquent beaucoup moins sur la fin de la gratuité des cartes grises pour ces types de véhicules, ce qui peut constituer une mauvaise surprise pour les acheteurs, les obligeant à payer des frais d’immatriculation similaires à ceux des véhicules essence ou diesel.
Cette dépense imprévue peut rapidement s’élever à plusieurs centaines d’euros, pesant lourdement sur le budget des automobilistes.
L’incertitude pour les voitures électriques
La fin de la gratuité des cartes grises pour les véhicules considérés comme « propres » suggère que l’avenir des voitures électriques est en suspens. Il n’est pas exclu de voir certaines régions appliquer une taxation équivalente à celle des véhicules thermiques pour l’immatriculation des voitures électriques.
De plus, l’État envisage de réduire au strict minimum les incitations financières liées à l’achat de véhicules électriques, mettant en place des conditions pouvant exclure certains véhicules électriques de ces avantages sous prétexte de critères environnementaux.