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Il semblerait qu’il y ait du mouvement du côté du bonus écologique. En effet, le pouvoir exécutif semble prêt à réformer cette aide à l’achat pour les véhicules électriques. Avançant d’abord une restriction pour les véhicules produits en Europe puis maintenant un critère environnemental, le nouveau bonus écologique pourrait bien connaître ces deux contraintes réduisant l’attribution de l’aide à certains véhicules. Tout ce qu’il faut savoir avec Abcmoteur.
Un nouveau critère environnemental
Le débat sur les émissions de gaz polluants liées aux véhicules est en train de s’étendre également au processus de fabrication en plus des rejets du véhicule lors de son fonctionnement. Effectivement, une voiture pollue en roulant mais aussi lors de sa production, des quantités de CO2 qui varient selon la nature de l’énergie utilisée pour alimenter la chaîne de production.
Pour ce nouveau bonus écologique un critère environnemental serait envisagé. Ce dernier prendrait en compte le bilan carbone de la batterie et des matériaux utilisés pour la production mais aussi le mix énergétique comprenant la nature de la production d’électricité dans le pays de production. Pour finir, les autorités s’intéresseront à la « recyclabilité » du véhicule en fin de vie. Tous ces points d’analyse qui semblent très complexes à mesurer convenablement donneront lieu à une note permettant de déterminer si la voiture a le droit ou non au bonus écologique français.
Un nouveau bonus écologique réservé aux véhicules européens ?
Une seconde volonté du pouvoir exécutif est de limiter l’attribution du bonus écologique aux véhicules produits en Europe. Ainsi l’objectif est de limiter la fuite de l’argent public vers d’autres pays comme les Etats-Unis ou encore la Chine. Bruno Le Maire s’est dit vouloir un bonus « réservé aux véhicules fabriqués en Europe ». Cependant cela pose un problème puisque certains des véhicules électriques les plus vendus en France sont des véhicules produits à l’étranger comme la Dacia Spring, véhicule du groupe Renault qui est produit par la société Dongfeng en Chine.
Cependant les constructeurs pourront demander une dérogation pour obtenir l’aide du bonus écologique sur leur voiture même si elle n’est pas produite en Europe en justifiant d’une électricité verte pour faire fonctionner l’usine.
Une véritable usine à gaz ?
En voyant cette double condition qui pourrait bientôt arriver avec un nouveau bonus écologique, on ne peut s’empêcher de penser que cette nouvelle réforme est une usine à gaz. En effet, les constructeurs automobiles risquent la perte des cheveux face à la complexité de cette loi.
Une loi pleine de paradoxe puisqu’elle souhaite limiter le bonus aux seuls véhicules produits en Europe mais si un constructeur qui produit un véhicule électrique hors de l’UE prouve que son électricité vient d’une énergie verte alors il pourra vendre son véhicule en France en bénéficiant du bonus. À l’inverse, produire en Europe n’assure pas non plus d’obtenir le bonus écologique sur son véhicule. Il faut également satisfaire au prochain critère environnemental.
Lorsque l’on réfléchit sur le sujet de ce nouveau bonus écologique, on se demande alors si l’objectif est toujours d’aider l’achat de véhicules électriques pour les Français ou à présent de limiter l’aide au minimum sans pouvoir être accusé de sa suppression.