En 2024, Volkswagen renouvelait le Tiguan sans relancer de version Allspace 7 places de son SUV. Et ce n’était pas un oubli de la part de Volkswagen : le constructeur allemand a adopté une nouvelle stratégie en lançant un modèle 7 places inédit, qui s’intercale entre…
La face avant de la nouvelle Mustang est inspirée par le concept Evos, avec de fines optiques qui remontent dans les ailes.
Une phrase, signée Stephen Odell, vice-président exécutif de Ford Europe/Moyen-Orient/Afrique, résume tout. « Même dans les pays où elle n’a jamais été en vente, la Mustang peut s’appuyer sur sa renommée, sur son statut d’icône synonyme de performances et de liberté. »
La Mustang, on est très nombreux à la connaître en Europe… même quand on en a jamais vu une. C’est ce qui fait sa force. Elle est d’ailleurs l’auto qui détient le record de mentions « J’aime » sur Facebook. La plus célèbre des américaines n’avait pourtant jamais daigné retraverser l’Atlantique depuis sa toute première génération. Les fans étaient obligés de passer par un importateur.
La silhouette est toujours musclée, avec un long capot, un toit plongeant, une lunette inclinée. La proue est moins verticale.
50 ans !
Les choses vont changer avec cette nouvelle génération. On pourra en effet l’acheter dans les concessions Ford proches de chez nous ! La Mustang va être enfin officiellement commercialisée sur le Vieux Continent. D’ailleurs, parmi les six villes retenues pour la présentation de l’auto aujourd’hui, il y a Barcelone.
Cela promet un très beau duel avec son équivalent européen : la Porsche 911. Joli hasard du calendrier, les deux autos ont presque le même nombre d’années au compteur. La Mustang fêtera en 2014 ses 50 ans, un âge que vient tout juste d’avoir l’allemande.
Ford était conscient que techniquement sa Mustang était à la traîne par rapport aux productions germaniques. L’ovale bleu a donc revu en profondeur les dessous de sa sportive, qui adopte enfin des suspensions arrière indépendantes ! Ford annonce avoir amélioré la rigidité de la caisse tout en réduisant le poids. De nouveaux éléments MacPherson à double rotule autorisent le montage de freins de grandes dimensions. De nombreux réglages (ressorts, amortisseurs) ont été adaptés aux routes européennes.
Heureusement, à l’arrière, on retrouve toujours les feux composés de trois éléments verticaux, reliés par une bande noire.
Un quatre cylindres… de 309 ch
La Mustang cède à la tentation des différents modes de conduite proposés via un bouton sur la console centrale. Selon son parcours et ses envies, le conducteur peut adapter instantanément l’assistance de direction, la réponse du moteur, les réglages de la transmission et du contrôle de stabilité électronique. Elle adopte aussi un différentiel électronique actif, qui transmet la puissance sur la roue qui en a le plus besoin pour une efficacité maximale en virage. La version GT à boîte mécanique a de série un dispositif qui optimise l’accélération au démarrage.
Pour séduire le client européen, la Mustang adopte un nouveau quatre cylindres essence Turbo Ecoboost de 2.3 litres, avec injection directe et distribution à calage variable. Il développe une puissance d’au moins 309 ch et un couple de 407 Nm. Il peut être associé à une boîte mécanique 6 rapports ou à une transmission automatique avec palettes au volant. Ford proposera aussi chez nous un V8 5.0 litres de 426 ch et 529 Nm.
La planche de bord reste typée américaine, avec ses éléments chromés… et ses nombreux boutons. On a hâte de prendre place !
Style profondément revu
Reste à parler du style. On pensait dire que cette Mustang ressemble à une Mustang. Mais ce n’est pas aussi simple ! Evidemment, les grandes lignes de la silhouette sont conservées, avec un long capot, un arrière musclé, une lunette très inclinée, des feux arrière en trois éléments… Sauf que certains codes typiques disparaissent, comme la custode séparée. L’avant est assez éloigné des dernières Mustang, avec de fines optiques étirées. Ford présente d’emblée la version cabriolet, dotée d’une capote en toile multicouches, qui abaisse le niveau sonore dans l’habitacle.
La planche de bord est inspirée de l’aviation selon la marque. L’ambiance reste très américaine. Un large bandeau en aluminium prend place. Un grand écran tactile 8 pouces permet de piloter les équipements multimédias. En série, on retrouve la commande vocale SYNC. Le GPS est associé à un autoradio 12 haut-parleurs.
Patienter jusqu’en 2015
Depuis sa naissance, la Mustang a été vendue à plus de neuf millions d’exemplaires. Et il y en aura peut-être bientôt un dans votre jardin. Reste à en connaître les prix. Ford ne devrait pas en dire plus avant plusieurs mois, l’auto ne devant pas arriver dans les concessions avant 2015. Mais on a déjà tellement attendu que l’on peut être encore un peu patient.
J’adore les mustang
Très bon article, merci !
Malgré l’importance de cette sortie « mondiale », on ne trouve pas beaucoup de contenu sur cette voiture…
J’ai eu la chance d’en ramener une de Boston en 2011 (donc modèle 2012) et j’en suis toujours aussi fan. Quoi qu’on en dise, cela reste une très bonne voiture avec des vocalises a vous couper le souffle (ah oui, c’est une GT 5.0), la tenue de route reste très bonne à condition de ne pas lui en demander trop, mais on ne prend pas une Mustang pour aller faire du rallye ou du circuit, d’autres modèles sont fait pour ça.
Alors pour ce modèle 2015, que de promesses !!!! On garde ce fabuleux 5.0 et on change le châssis, ça a de quoi laisser rêveur (j’adore le côté sauvage du pont rigide, mais je reste curieux et amateur de petites routes…).
Mes seules questions sont QUAND et COMBIEN ??? Je lis un peu partout que ce sera en 2015… oui c’est bien un modèle 2015 mais distribué en 2014, cela m’étonne d’avoir déjà la Mustang en première page ford.fr si il faut attendre un an…
Pour le prix…
Ah ouais en effet elle ne ressemble plus à la précédente !
Moi je rêve d’en avoir une en blanc comme ça :
« Ford était conscient que techniquement sa Mustang était à la traîne par rapport aux productions germaniques. »
C’est sur qu’ils ont du boulot pour etre aussi efficace sur nos petites routes. Je savais que les muscle cars n’étaient pas des modèles d’agilité, et ce n’est pas trop ce qu’on leur demande non plus mais j’ai vraiment trouvé le chassis peu rassurant en élevant le rythme dans les routes sinueuses avec la précédente version.
Après ça faisait parti de la voiture et combiné à l’agrément du moteur, la voiture n’est surtout pas aséptisée.
A la vue de cet article, la nouvelle version promet !