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Miracle. La liste des arlésiennes dont seul le groupe Fiat a le secret s’allège d’un nom ! Plus de quatre ans après le concept, Maserati a enfin levé le voile sur son premier SUV. La firme italienne rejoint ainsi une autre liste : celle des constructeurs de luxe qui cèdent à la tentation du 4×4, après Bentley et avant Rolls-Royce.
Généraliste du luxe
Maserati attend beaucoup de ce véhicule, qui débarque sur un segment très en forme. Avec le Levante, le transalpin devrait passer cette année la barre des 50.000 ventes. Pour rappel, en 2012, il avait écoulé dans le monde moins de 7.000 autos !
Il est loin le temps où Maserati était synonyme d’exclusivité. Pour une fois, sur ce sujet, on ne peut pas faire de reproches à l’emblématique et controversé patron du groupe Fiat Sergio Marchionne. Ferrari jouant déjà la carte de la rareté, il a souhaité faire de Maserati le Porsche italien. L’Allemand réalise la majorité de ses ventes avec des SUV et cela ne choque plus vraiment.
Suivre l’exemple de Porsche, c’est bien, copier ses modèles, cela l’est moins ! De ¾ arrière, la ressemblance du Levante avec le Cayenne est frappante ! A tel point que sous cet angle, impossible d’identifier au premier coup d’œil une Maserati. C’est logiquement plus aisé en regardant l’avant du modèle, qui adopte la traditionnelle calandre.
Gros gabarit
Pour renforcer le côté sportif, celle-ci est abaissée, sous un capot plongeant. Le regard est perçant avec des optiques affinées. De profil, on remarque les trois petites ouïes typiques de la marque dans les ailes avant et des épaules musclées. La lunette est très inclinée, ce qui fait que le vitrage s’arrête rapidement. Peut-être trop, car il y a un certain manque d’équilibre dans les proportions. Le Levante est un beau bébé de 5 mètres de longueur.
La présentation intérieure est assez conventionnelle… ce qui ne nous déplait pas. Un large écran tactile 8,4 pouces prend place entre des aérateurs verticaux. Le conducteur a face à lui un grand volant et une instrumentation qui marie un écran et des cadrans classiques. La qualité des matériaux est soignée (heureusement). Un hayon électrique permet d’accéder au coffre de 550 litres.
Dès 72.800 €
Le Levante débute sa carrière avec deux motorisations, une essence et une diesel. Le sans-plomb est un V6 3.0 de 430 ch. Le 0 à 100 km/h est expédié en 5,2 secondes et la vitesse maxi est de 264 km/h. Le gazole est un V6 3.0 de 275 ch, dont le couple atteint 600 Nm entre 2.000 et 2.600 tr/min (0 à 100 km/h en 6,9 secondes, vitesse maxi de 230 km/h.).
Ces deux moteurs sont associés à une boîte automatique 8 rapports. La transmission intégrale est de série. En conditions normales d’adhérence, tout le couple est envoyé vers l’arrière. Lorsque cela se met à glisser, 50 % du couple est transmis à l’avant. Niveau équipements, pas d’innovation, avec des systèmes aujourd’hui bien répandus, comme l’alerte de collision frontale ou le régulateur de vitesse adaptatif. Ceux qui veulent de la haute technologie iront voir du côté de l’Audi Q7.
Il est déjà possible de passer commande. Le site Internet de Maserati annonce un prix de base de 90.500 € pour l’essence et 72.800 € pour le diesel.
J'aime les voitures, j'aime les médias, je fais donc la synthèse des deux en écrivant sur Abcmoteur. J'avoue que je suis quand même le bizarre de la bande, car je préfère prendre le clavier pour partager l'information que prendre le volant. Ce qui arrange bien mes collègues dingues de conduite !