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Road-trip en Islande en Skoda Kodiaq 4×4 : mais quelle découverte !

Lorsque l’on travaille comme essayeur automobile, on est souvent amené à voyager partout en Europe pour découvrir les nouveautés. La plupart du temps, on ne passe pas plus de 24 heures sur place : l’intérêt principal de ce déplacement est l’essai du véhicule présenté par le constructeur qui nous convie à l’événement. Mais ce voyage en Islande a été différent. Skoda m’a invité à un véritable road trip de trois jours sur l’île de feu et de glace. Voici le récit de mon voyage en Islande, certainement mon plus beau voyage de presse de 2025.

Le décor

À seulement trois heures de Paris en avion, vous pouvez vous retrouver dans un pays dépaysant comme aucun autre. N’ayant aucun équivalent sur Terre, l’Islande est située sur la dorsale médio-atlantique : l’île repose à la limite entre les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne. Ces deux plaques s’écartent lentement, de l’ordre de quelques centimètres par an, permettant au magma de remonter depuis le manteau terrestre et de créer en continu de la nouvelle croûte océanique. C’est ce processus qui façonne habituellement les fonds océaniques.

La particularité islandaise vient du fait que cette dorsale coïncide avec un point chaud, une remontée anormalement chaude de matière provenant des profondeurs du manteau. Cette double alimentation en magma a provoqué une activité volcanique exceptionnellement intense, suffisamment durable pour que les épanchements de lave s’accumulent au fil des millions d’années.

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Il y a environ 20 à 25 millions d’années, ces accumulations successives ont fini par émerger au-dessus du niveau de la mer, donnant naissance à l’Islande. Depuis, l’île continue de s’agrandir et de se transformer sous l’effet de volcans actifs, de séismes fréquents et de fractures visibles, témoins directs de l’écartement des plaques. Nous avons d’ailleurs observé cette forte activité volcanique à Grindavík, où la ville est menacée par les éruptions provoquées par une intense activité sismique laissant remonter la lave. Les plus récentes ont détruit une partie de la route, aujourd’hui en reconstruction.

L’allié de ce road trip : le Skoda Kodiaq 4×4

Le sujet de ce road trip était la gamme 4×4 de Skoda. L’Islande est un terrain parfaitement adapté à ce type de transmission, avec des routes humides et froides ainsi que des pistes recouvertes de pierres volcaniques. Face à cette envie de découvrir au mieux l’Islande pour cette première visite, j’ai choisi le Skoda Kodiaq 4×4 TDI de 193 chevaux, dans une finition Sportline. Dans sa teinte noire, équipée de finitions noires comme la calandre ou les badges, il se fond parfaitement dans les décors islandais.

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Dans cette version diesel à quatre roues motrices, j’ai retrouvé tout ce que j’avais apprécié lors de mon premier essai du Kodiaq : un SUV familial, spacieux, confortable et taillé pour faire de la route. L’engin parfait pour les routes islandaises. Équipée de pneus hiver et d’une tente de toit (je n’ai pas dormi dedans), la voiture reste silencieuse. Cette motorisation diesel colle parfaitement à la philosophie de ce SUV 5 ou 7 places.

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Le moteur essence 1.5 TSI de 150 chevaux avait tendance à manquer un peu de couple lors de mon essai sur les routes du Cantal. Il fallait cravacher ce petit quatre-cylindres essence (250 Nm de couple), ce qui n’est pas le cas de ce 2.0 TDI, également un quatre-cylindres, mais diesel cette fois-ci, développant 193 chevaux pour 400 Nm de couple. Ce surcroît de couple change tout, malgré le poids plus élevé de cette version TDI 193 4×4, lié au bloc diesel et à la transmission intégrale.

L’Islande : une découverte lunaire de trois jours

Qu’on se le dise : lorsque j’ai reçu cette invitation, j’ai fait tout mon possible pour me libérer. Premièrement, Skoda est une marque que j’affectionne. Des différents modèles essayés, de la Fabia au Kodiaq, en passant par les deux SUV électriques Elroq et Enyaq, je trouve que Skoda a réussi à gagner en maturité, en style et en qualité, sans perdre son pragmatisme ni son habitabilité, qui font la réputation de la marque.

Deuxièmement, l’Islande était une destination qui m’a toujours attiré sans que je n’aie jamais eu l’occasion de m’y rendre. Et sans vous spoiler la suite du récit, je n’ai absolument pas été déçu et j’aimerais y retourner plus longuement dans le cadre d’un voyage personnel.

Jour 1

Le premier jour, je suis arrivé à l’aéroport de Keflavík de nuit, mes confrères ayant pu prendre un vol plus tôt. Peu importe : je saute dans le Skoda Kodiaq qui m’attendait à la sortie de l’aéroport. Philippe avait pu m’attendre et m’avait préparé l’itinéraire jusqu’au premier arrêt, l’hôtel Hvammsvik Hot Spring, situé dans le fjord des Baleines.

Malheureusement, je n’ai pas pu avoir un premier aperçu des paysages islandais sur cette première partie de route. J’ai filé sur la route 41, une double voie permettant de quitter le seul aéroport de l’île, situé au bout d’une péninsule. Sur cet axe, les contrôles de vitesse sont fréquents, bien plus que sur les routes éloignées des villes, où les radars sont absents.

Je contourne Reykjavik et continue sur la route côtière jusqu’à destination. Plus je m’éloignais de la capitale, plus j’avais le sentiment d’arriver au bout du monde. Plus d’éclairage public, aucun village à l’horizon. La double voie laisse place à des routes plus sinueuses et plus vallonnées. Heureusement, dans ces conditions, j’ai pu apprécier l’éclairage Matrix LED du Skoda Kodiaq. Puissant, il offre une vision claire de la route et adapte le faisceau pour ne pas éblouir les véhicules arrivant en sens inverse.

La soirée s’est terminée autour d’un feu de camp, à manger des chamallows grillés et à boire du chocolat chaud. Une ambiance outdoor mais chaleureuse, accompagnée du Skoda Kodiaq. L’équipe de Skoda avait d’ailleurs choisi cet exemplaire pour déployer la tente de toit Thule et nous montrer la polyvalence du véhicule.

Jour 2

Après un réveil tout en douceur au bord d’un lac volcanique et un petit-déjeuner composé d’un skyr et d’une banane locale (oui, on cultive des bananes en Islande), j’ai récupéré mon Skoda Kodiaq couvert d’une fine pellicule d’eau avant de reprendre la route en direction du parc national de Þingvellir. Nous avons longé le plus grand lac du pays, roulé sur des routes désertiques alternant grandes lignes droites, courbes douces et paysages à couper le souffle.

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Si cela ne tenait qu’à moi, j’aurais éteint le GPS pour prendre la première piste et partir à l’aventure. Mais ce trajet était déjà suffisamment singulier : rouler pendant des kilomètres sans traverser le moindre village, croiser uniquement des moutons en pâturage, se retrouver tantôt dans une vallée, tantôt sur un plateau, ou encore au pied de ce qui semble être un volcan endormi. J’en ai pris plein les yeux avant de rejoindre l’activité prévue par Skoda : le snorkeling dans la faille de Silfra.

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C’était la toute première fois de ma vie que j’enfilais une combinaison de plongée. Celle-ci était particulièrement épaisse, puisque nous avons nagé dans une eau à seulement trois degrés, descendant directement des glaciers et s’écoulant dans la faille tectonique entre les plaques européenne et américaine. Un véritable baptême du feu pour une première immersion. L’eau, limpide et pure, m’a permis d’observer des formations géologiques impressionnantes.

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Avant de repartir, nous avons pris un café directement préparé depuis le Skoda Enyaq. Ce véhicule modifié, utilisé lors de divers événements comme le Tour de France, dispose de tout le nécessaire dans le coffre pour servir un café digne d’un vrai barista, dans des lieux pour le moins improbables. Avant de reprendre la route, j’ai d’ailleurs fait un petit détour pour aller voir de plus près une cascade aperçue au loin. C’est aussi cela, un road trip : se laisser guider par ses envies et ses découvertes.

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En reprenant le parcours, j’ai emprunté la route 360 au bord du lac de Þingvallavatn. Plus sinueuse, elle offre tous les types de courbes que l’on aimerait retrouver sur un circuit. Plutôt typé confort, le Kodiaq s’en sort honorablement, à condition de basculer en mode Sport et de profiter des réglages offerts par le DCC Sport (suspensions pilotées).

Un mot sur la météo : si la majeure partie du voyage s’est déroulée sous une fine bruine, nous avons pu observer de belles éclaircies suivies, en quelques kilomètres seulement, d’un épais brouillard. Des conditions climatiques changeantes dès le mois d’octobre, pouvant parfois se montrer extrêmes. Les Islandais en sont conscients, et certains avaient déjà chaussé des pneus cloutés en prévision des premières chutes de neige.

 

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Après un arrêt repas au bord de la côte Atlantique, direction Grindavík et le Blue Lagoon. Ici, de grandes lignes droites longent l’eau et les falaises. Des routes sur lesquelles on apprécie pleinement le régulateur de vitesse et la conduite semi-autonome du Kodiaq. J’ai activé le régulateur à 100 km/h, lancé ma playlist sur le système audio Canton et savouré le paysage, pleinement conscient de la chance de découvrir ce territoire unique.

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En arrivant à Grindavík, je me suis rendu compte que l’architecture n’était pas le point fort des Islandais. J’ai ensuite appris que la ville était en grande partie reconstruite à la suite des nombreuses éruptions du volcan Fagradalsfjall. La route menant au Blue Lagoon est d’ailleurs détournée en raison d’une importante coulée de lave encore fumante, rappelant que l’Islande, aussi belle soit-elle, reste une terre difficile à vivre.

C’est à ce moment-là que j’ai choisi de m’éloigner légèrement de la route bitumée pour emprunter une piste en pierre volcanique. Dans ces conditions, la transmission intégrale du Skoda Kodiaq ne faiblit pas. Même dans des pentes raides, je n’ai ressenti aucun manque de traction, et la garde au sol élevée du SUV aide à éviter les contacts lors d’attaques franches. Sans être un véritable franchisseur, le Kodiaq 4×4 suffit largement à l’usage tout-chemin recherché par la majorité des conducteurs.

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La nuit commençait déjà à tomber. Il était temps de reprendre la route vers la civilisation et de rejoindre Reykjavik. Le roadbook m’a alors fait emprunter la route 42, avec ses reliefs évoquant des montagnes russes. Plusieurs panneaux signalent même des virages à l’aveugle après les crêtes. Cette route longe le lac de Kleifarvatn et ses plages de sable noir. Comme souvent en Islande, il est facile de s’arrêter pour prendre une photo. L’absence quasi totale d’habitations procure une tranquillité absolue et laisse le choix précis de l’endroit où l’on souhaite s’arrêter, à condition bien sûr de respecter les lieux.

Jour 3

Le dernier jour nous a conduits vers l’aéroport. Sur la route, j’ai traversé un épais brouillard typiquement islandais, mais aussi croisé des Super Jeep, elles aussi emblématiques du pays. Il s’agit de tout-terrain (Jeep, Land Rover, Toyota Land Cruiser…) lourdement modifiés pour évoluer sur les pierres volcaniques. La garde au sol est rehaussée, les pneus surdimensionnés, et l’on retrouve parfois des protections métalliques au-dessus du pavillon. Ces véhicules sont conçus pour s’approcher au plus près des zones d’éruptions volcaniques. C’est avec le coeur lourd que j’ai pris l’avion a l’aéroport, mais avec un sentiment fort : je reviendrai en Islande.

 

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Conclusion

Ce road trip en Islande restera comme une expérience à part. En trois jours seulement, j’ai eu un aperçu saisissant de ce que l’île peut offrir : des paysages bruts, changeants, parfois déroutants, et ce sentiment permanent d’être minuscule face à la nature. Même sur un format court, l’Islande marque durablement et donne immédiatement envie d’y revenir, cette fois pour prendre le temps et sortir davantage des axes principaux. En Islande la route n’est pas un simple moyen de relier deux points, elle fait partie intégrante du voyage.

Dans ces conditions, le Skoda Kodiaq 4×4 s’est révélé être un excellent compagnon de voyage. Confortable sur les longues liaisons, rassurant sur routes humides ou dégradées et suffisamment à l’aise dès que l’on quitte l’asphalte, il correspond parfaitement à ce type d’aventure. Sa motorisation diesel coupleuse et sa transmission intégrale apportent une vraie sérénité, sans jamais nuire au confort ou à la facilité de conduite.

Ce voyage de presse restera clairement comme l’un des plus marquants de l’année. À la fois pour la découverte de l’Islande et pour ce qu’il a permis de montrer du Kodiaq : un SUV familial capable d’emmener loin, longtemps et sans contrainte. De quoi donner envie de reprendre la route… et de revenir très vite sur cette île hors norme.

Paul-Emile

Paul-Emile

Journaliste à plein temps, je mets ma passion et mes connaissances du monde de l'automobile au service des lecteurs d'Abcmoteur. Au plaisir sur les routes et sur mon Instagram.

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