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Alors que les ralentisseurs se multiplient sur les routes françaises, leur installation anarchique soulève de nombreuses critiques. Mal conçus, mal signalés ou tout simplement illégaux, ces dispositifs censés améliorer la sécurité provoquent souvent l’effet inverse. Ils peuvent abîmer les suspensions, détériorer les châssis des véhicules, générer des nuisances sonores et parfois même créer des situations dangereuses pour les conducteurs. Dans ce contexte, Citroën lance une initiative inédite pour contribuer à la mise aux normes de ces aménagements routiers trop souvent négligés.
Des ralentisseurs hors-la-loi qui posent problème
En France, les ralentisseurs doivent respecter des normes précises édictées par le décret du 27 mai 1994 et l’instruction interministérielle sur la signalisation routière. Un ralentisseur de type dos d’âne, par exemple, ne doit pas excéder 10 cm de hauteur et doit mesurer entre 4 et 4,40 mètres de long. Il ne peut être installé que sur des voies limitées à 30 km/h, hors virages, pentes, et zones desservies par les transports en commun. Pourtant, l’immense majorité des ralentisseurs en France ne répond pas à ces exigences, faute de contrôle des autorités ou de moyens financiers suffisants dans les petites communes.
Conséquence : des usagers irrités, des suspensions mises à mal, et des contentieux qui se multiplient. D’après plusieurs associations d’automobilistes, plus de 30 % des ralentisseurs en France seraient non conformes aux recommandations du CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement). Et dans les faits, on a l’impression que bien plus de 30 % sont illégaux.
Citroën lance un programme de mise en conformité
Pour répondre à cette problématique, Citroën inaugure un programme pilote de remplacement des ralentisseurs illégaux par des dispositifs conformes. Une première expérimentation a débuté à Issoire, dans le Puy-de-Dôme, où deux ralentisseurs certifiés ont été installés avec succès. L’initiative, baptisée « Ralentisseurs Citoyens », s’adresse aux communes rurales désireuses d’améliorer la sécurité locale sans alourdir leur budget.
Les ralentisseurs proposés dans ce cadre sont fabriqués en France et respectent les recommandations du CEREMA. Leur finition en béton blanc sablé garantit une adhérence optimale, tandis que leur visibilité est renforcée par un marquage spécialement pensé pour. Citroën prend en charge la conception et l’installation dans la limite d’un budget global de 50 000 € pour l’année 2025.
Ce que cela change pour les automobilistes
En remplaçant des ralentisseurs dangereux par des installations normalisées, Citroën agit à la fois pour la sécurité et pour le confort des conducteurs. Moins de risques d’endommager son véhicule, une meilleure lisibilité de la route, et un apaisement du trafic sans les désagréments habituels : l’initiative s’inscrit dans une volonté de rendre la mobilité plus fluide, plus sûre, et plus respectueuse des normes en vigueur.
Au-delà de l’aspect technique, cette action renforce le lien entre constructeur automobile et collectivités locales. En accompagnant les territoires dans l’amélioration de leurs infrastructures, Citroën fait preuve d’un engagement concret et citoyen comme le laisse comprendre Édouard George, Directeur de Citroën France : « En soutenant les territoires ruraux, nous contribuons activement à une mobilité plus sûre et plus inclusive. » Mais cela peut aussi être un moyen de flatter les collectivités locales pour bien se placer auprès des communes, notamment pour le renouvellement de leur parc automobile.