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La France souhaite participer à l’effervescence autour des voitures électriques. Cela passe bien sûr par le développement de voitures électriques ainsi que la production d’électricité mais cette dernière demande d’être stockée dans le véhicule pour être utilisée. Dans le but de retrouver une véritable indépendance industrielle, une société française va faire bouger plus de deux milliards d’euros vers le nord de la France pour produire des batteries.
Une société grenobloise à Dunkerque
Grenoble et sa région sont un véritable incubateur d’innovations avec des entreprises plus audacieuses les unes que les autres. Parmi elle, on retrouve Verkor qui prévoit un investissement de 850 millions d’euros pour le développement de son usine de batteries dans le Nord de la France.
Cet investissement représente un nouveau record pour l’écosystème des start-up françaises. Verkor ne communique pas sur tous ses investisseurs mais on sait que certains constructeurs automobiles dont Renault y ont participé.
Infographie : Verkor
Deux milliards de levés au total
Verkor n’investit pas seul, la société basée en Isère est suivie par des acteurs publics qui aident tout autant. Effectivement, la Banque européenne d’investissement prévoit 600 millions d’euros tandis que l’État finance le projet à 650 millions d’euros. C’est Emmanuel Macron en personne qui s’est chargé de faire l’annonce, preuve de l’ampleur du projet.
2 milliards d'euros pour l’usine de batteries électriques de Verkor à Dunkerque.
Avec le soutien de France 2030 et de l’Union européenne, c’est un nouveau record pour une startup française.
La France attire, se réindustrialise, décarbone son économie, crée des emplois !
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 14, 2023
Cette société créée en 2020 va intégrer la « vallée des batteries » dans le Nord de la France proche de Dunkerque au côté de trois autres Gigafactory en cours de construction comme ProLogium venant de Taiwan, Envision originaire de Chine et ACC qui est un consortium Franco-Allemand composé de Stellantis, Mercedes et TotalÉnergies.
Cette région ayant tant souffert de la désindustrialisation de l’hexagone se retrouve maintenant au cœur de la plus grande révolution de l’automobile moderne. En effet l’industrie représentait 640 000 emplois en 1954 pour arriver à seulement 185 000 en 2018. Les usines de productions de batteries ne devraient pas permettre à elles seules de retrouver le niveau d’emploi de l’industrie charbonnière mais elles pourraient bientôt être les premières sources de création d’emploi dans les Hauts-de-France.