Les boîtes manuelles sont maintenant considérées par un ensemble de personnes comme ringardes, désuètes mais fort heureusement de l’autre côté les passionnés continuent de faire vivre cette transmission. C’est le cas de Toyota qui dévoile à présent une version à boîte…
Pour cette troisième génération de la Leon apparue fin 2012, Seat ne se limitera plus au coupé SC (voir l’essai de Vincent) du côté des déclinaisons, un break est également de la partie, une première ! Son arrivée est attendue pour janvier 2014 en concessions, et Abcmoteur a déjà pu effectuer un essai express de cette Seat Leon ST 2014. Voici notre avis ci-après sur l’Espagnole essayée à Barcelone.
Un style dicté par des lignes tendues
Pour la Leon III, Seat tourne le dos aux courbes arrondies qui ne sont plus dans la tendance actuelle pour préférer des formes angulaires. Comme l’avait inauguré la berline, le break garde des traits tirés. La face avant inaugure la nouvelle identité Seat qui est assez agressive. On remarque surtout ces phares entièrement à LED dits « full LED » de série (une première sur le segment, sauf sur la finition de base « Reference ») qui lui apportent un regard unique.
Voici la Seat Leon ST (ST pour « Sport Tourer ») dans sa finition la plus démonstrative : la FR. Pour l’occasion, elle reçoit un bouclier avant plus racé, mais cela reste discret
Pour la partie arrière, cela se remarque à la double sortie d’échappement chromée et le plastique noir se situant plus tout en bas, mais au niveau de la plaque d’immatriculation
Du côté du profil, c’est une bonne surprise, car la marque a bien soigné le dynamisme esthétique de son auto en prolongeant les nervures sur la carrosserie. Tous les breaks ne peuvent pas s’en vanter (Renault Megane 3 Estate…).
Quelles dimensions ? La Leon ST mesure 4,53 m de long, 1,81 m de large et 1,45 m de haut. La FR gagne moins d’un mm en longueur et perd 1,5 mm en hauteur
De profil, la proue comme la poupe sont équilibrées. Le porte-à-faux arrière gagne 27 cm par rapport à la berline, mais l’empattement demeure inchangé (2,63 m)
Pour la poupe, ce qui se remarquait déjà un peu sur la version cinq portes se confirme : si les feux stop à LED étirés et pas trop épais font leur effet, l’ensemble manque un peu de charme et semble légèrement pataud. Cela est difficile à expliquer, mais il manque un petit quelque chose pour affirmer la Leon ST sous cette angle.
Le logo FR est visible sur la droite. En-dessous de la plaque, on peut remarquer le radar anti-collision
Après cette première impression sur le design extérieur globalement réussi, mais qui semble se germaniser au regard du déficit d’emocion qu’il suscite, quand est-il de l’habitacle ?
Un intérieur trop austère pour une ibérique !
Il est maintenant tant de voir ce que la Leon ST a à offrir pour ses occupants. Au premier coup d’œil, c’est le bond en avant en terme de qualité perçue que l’on remarque ! Même si les plastiques noirs sont très présents, on est loin de la planche de bord en deux parties de la Leon II. Ici, les assemblages sont réalisés avec soin, la planche de bord en un bloc donne une impression de solidité et le fait que la console centrale soit légèrement orientée vers le conducteur est appréciable.
La planche de bord et la console centrale sont bien finies, on retrouve les formes triangulaires sur les bouches d’aération. La Seat Leon ST est produite dans l’usine de Martorell, près de Barcelone
Les sièges sport en cuir et alcantara de la FR. Ils offrent un assise et un maintien d’un bon niveau. On regrette l’accoudoir central qui est mal placé
Le conducteur appréciera l’écran situé entre les deux compteurs. En couleurs (une Polo ou une Golf ne l’ont pas !), il affiche les directions GPS, les fonctions classiques d’un ordinateur de bord et il permet grâce au volant multifonctions de naviguer dans le carrousel qui s’affiche aussi sur l’écran tactile de la console centrale. Complet !
Même si s’assoir dans une Leon ST 2014 ne donne pas l’impression d’être dans une Volkswagen Golf 7 Variant, la patte de Volkswagen Group se ressent. Encore une fois, on peut leur reprocher de ne pas pimenter un peu plus l’intérieur de la ST, c’est très austère, même la version FR – correspondant à la finition sport et la plus huppée du constructeur en attendant la Cupra – avec ses quelques surpiqures rouges et son volant méplat. Un pédalier alu et quelques inserts sur la planche de bord auraient rehausser le tout.
L’utilisation de l’écran tactile de 5,8″ est assez aisée. Sa définition et sa réactivité auraient pu être améliorés. Un détecteur de présence affiche des boutons supplémentaires lorsque l’on approche la main de l’écran, pratique afin d’éviter de chercher dans les menus. Le reste du temps l’affichage est ainsi dégagé
Avec 587 l et jusqu’à 1 470 l banquette rabattue grâce à un manette facile à manipuler, la Leon ST est parmi les plus logeables
Ci-dessus le compartiment moteur avec le 2,0 l TDI de 150 ch. Le cache batterie (en haut à droite) fait cheap…
Là où Seat tire aussi parti du groupe allemand, c’est sur le chapitre technologique. Alors que la marque est positionnée moins haut de gamme que Volkswagen ou encore Audi, celle-ci profite d’équipements à la pointe. On peut citer par exemple Lane Assit qui va corriger la trajectoire de la voiture en cas de franchissement involontaire d’une ligne, des feux de route qui passent en feux de croisement si un véhicule arrive en face, un détecteur de fatigue, … Un régulateur de vitesse auto-adaptatif ACC permettant de ralentir l’auto (grâce au radar situé dans le bouclier avant) si vous suivez quelqu’un de trop près et un freinage anti-collision pour la ville sont proposés.
Un break plaisant à conduire ?
Essayée en moteur essence (1,4 l TSI 122 ch) et en diesel (2,0 l TDI 150 ch), nous avons testée la Leon ST en ville, sur voies rapides et routes montagneuses. La prise en main est simple : tous les réglages de siège sont accessibles, le volant peut être réglé en hauteur comme en profondeur et les commandes sont ergonomiques. Un fois le moteur en route, l’insonorisation joue très bien son rôle. Dans le modèle FR, le Seat Sound System nous offre une belle qualité audio. Dans les rues de Barcelone, la ST se manie sans difficultés, la longueur supplémentaire du break ne se fait pas sentir, sauf bien évidement lors de la recherche d’une place de stationnement. Le 2,0 l TDI de la FR offre des reprises très toniques, les 150 équidés sont en pleine forme !
Il est maintenant tant de prendre en peu de vitesse en quittant la ville. Le bruit dans l’habitacle est toujours contenu, les suspensions – qui sont un peu raides comme dans la majorité des modèles actuels – n’entachent pas le confort qui est très correct. La direction, la boîte (manquant un tout petit peu de souplesse dans son maniement) et le freinage sont exempts de reproches. Lors des phases d’accélération et de dépassement, le 1,4 l TSI peine un peu. La boîte manuelle à six rapports permet de descendre très bas dans les tours afin de moins consommer, ce qui oblige à manier le levier dès que l’on souhaite en avoir un peu sous le pied droit.
Au terme de l’essai composé essentiellement de voies rapides et de départementales avec du relief à un rythme coulé, le consommation s’établit à un peu moins de 6 l pour le 2,0 l TDI 150 et à 6,5 l pour le 1,4 l TSI 122 ch
Puis sur les hauteurs, nous prenons de petites routes sinueuses qui nous permettent de faire un premier essai plus musclé avec la Leon ST. Son faible poids (à partir de 1 233 kg, un record pour la catégorie) lui octroie d’assez bonnes qualités dynamiques. Encore une fois, les 45 kg en sus pour le break ne gênent pas la voiture. Cette dernière permet d’enrouler assez rapidement les virages sans s’inquiéter, le train avant se place naturellement. Les amateurs de conduite sportive se dirigeront vers la FR qui offre une direction progressive (accentue le braquage en attaque et réduit l’effort pour les manœuvres), un profil de conduite (normal, éco, sport et individuel) intervenant sur la sensibilité de la direction, la gestion moteur (ainsi que sa sonorité) et la boîte DSG. Il est également possible de profiter de suspensions pilotées ! Ce réglage adaptatif du châssis est disponible uniquement sur le 1,8 l TSI 180 ch et le 2,0 l TDI 184 ch.
Vidéo embarquée
Quelques secondes à bord de la Leon ST FR TDI 150 ch avec Eric de Presse Citron derrière le volant (merci à lui) :
Que faut-il en retenir ?
Un essai à approfondir…
Cet essai sur les routes espagnoles fut de courte durée, mais déjà la Seat Leon ST 2014 se distingue. Au cours de ce test, le break s’est montré pratique, agréable à vivre et à conduire sans être privé des dernières avancées technologiques. La gamme débute à 19 255 € avec le 1,2 l TSI 86 ch (très certainement trop poussif) en finition Reference et se termine à 31 290 € avec le 2,0 l TDI 184 ch en finition FR (pour nos deux modèles, le TSI est vendu pour 22 780 € et le TDI pour 28 335 €). Ultérieurement, la note pourra encore gonfler avec la transmission intégrale (4×4) estimée à 2 000 €.
La nouvelle Leon ST est-elle une bonne affaire ? Quand on la compare à la Skoda Octavia Combi (- 305 € et 590 l), à la Volkswagen Golf Variant (+ 235 € et 605 l) ou encore à la Renault Megane Estate (+ 1 845 € (115 ch au lieu 86) et 524 l), on remarque qu’au sein du groupe VW les valeurs sont proches (les modèles reposent sur la plateforme MQB) et peuvent faire hésiter, notamment pour le constructeur thèque. Le design et la remise obtenue sur le prix du neuf pourraient donc être décisifs.
La Leon est vraiment belle surtout si on considère qu’on est dans le segment des compactes « familiales ». En plus, il y a toujours un peu la patte VW derrière et cela renforce la fiabilité. Les françaises ont encore beaucoup à apprendre à ce niveau…
Bonjour, J’ai eu une Seat Altea 1900 TDI de 2004 et sincerement je n’ai pas eu a faire beaucoups de frais je viens de m’en séparer pour la nouvelle Leon ST version style 16 TDI. J’en suis trés content avec tous les équipements et le toit panoramique, petit plus que j’ai fait rajouter pour 800eur. Ha oui , ……… Mon Altea avait 252 672 km au compteur quand je l’ai remise et elle tourne encore au quart de tour. A méditer.
Une Ford Focus 3 avec son radar anti-collision de série, parc assist. détecteur de fatigue (option), etc… a déjà tous les équipements technologiques depuis 2011 et en plus un bon châssis, de bons moteurs, Ford fait facilement 20 % de remise et le coffre est plus grand que la Leon. Je précise avoir eu une Altea (châssis Golf plus) et roule aussi en Ibiza SC TDI depuis 2012. J’ai l’ecoboost 1.0 sur Focus 3 SW édition start/stop ce n’est que du bonheur Volkswagen n’est plus seul au monde (voir essai nouvelle 308).
Je suis d’accord avec vous que le groupe Volkswagen a des rivales à sa hauteur et que Ford est très fort sur les prix. Par ailleurs, son ecoboost est réussi comme vous l’indiquez.
Toutefois, pour le coffre, la Seat Leon ST est bien plus logeable que la Focus 3 SW (587 l contre 476 l). C’est en volume maxi que la Focus est meilleure (1 470 l contre 1 502 l).
Voiture pas si mal que ça, mais par pitié que de fautes de français, en école de journalisme ils ne font plus attention à une utilisation correcte de la langue ?
Je mettrai ça sur la rapidité demandée à l’auteur ainsi qu’aux correcteurs, même si on est sur internet.
Bonjour,
je suis blogueur passionné d’automobile, pas journaliste. Toutefois, faites-moi part des fautes, je les corrigerai.
Bonjour à tous,
monsieur jp a pas de goûts ou de chance dans la série du véhicule ces Leon sont magnifiques, mais même avec la meilleur voiture du monde on peut rencontrer des soucis !!! J’ai eu une Passat 140 Carat et j’ai refait un turbo à 140 000 km ça ce sont des mauvaises séries. On verra pour la Leon, car je l’ai commandé et elle arrive bientôt. J’ai hâte.
A bientôt.
Heureusement qu’il y avait un vrai pilote au volant. 🙂
Sans aucun doute, autrement on serait peut-être pas là aujourd’hui. :p
Chouette essai, mais dire que la Megane Estate manque de dynamisme, c’est un peu excessif… Dieu sait que je ne suis pas très porté sur Renault, mais on peut quand même dire que la Mégane dans sa version break est esthétiquement très réussie ! La Léon est sympa, mais je trouve l’arrière vraiment lourd, on dirait qu’il tombe un peu. :/
C’est franchement laid ! Avec en la qualité et la fiabilité déplorable de chez VW, ça craint. Moi qui ai eu une León 2, je n’en reprendrai plus jamais. C’est bruyant, inconfortable, gourmand en carburant, de qualité médiocre (même si ça présente bien au début…), et de fiabilité médiocre, comme pour l’ensemble des voitures du groupe VW.
Pas fiable ???? Ah bon. 210.000 kms au compteur de mon Altéa. Changement d’un roulement arrière à 150.000 kms et d’un boîtier papillon à 180.000. Changement des plaquettes : une fois à l’arrière et une fois à l’avant. Jamais les disques. Voici la liste des frais, hors pneumatiques et entretiens, que j’ai eu sur ma voiture. Révisions faites chez SEAT. On ne peut pas en dire autant des Renaults et Peugeots de mes amis. Jantes voilées dès la sortie de garages, sondes, vitres électriques, autoradio, catalyseur, et mêmes… pas de chauffage sur une Renault (durite non branchée). Ne faite pas une généralité de votre malchance. MERCI.