A chaque Salon, quelques tendances se dégagent. Mais celle qui m’est restée en tête après ma visite de Francfort ne m’enchante guère. Les constructeurs dissimulent de moins en moins les économies d’échelle. Je ne parle pas ici d’une baisse de la qualité de fabrication façon Renault Clio, mais du bricolage pour concevoir un nouveau modèle qui, bien que non revendiqué, n’est plus vraiment caché.
Certaines firmes semblent avoir passé trop de temps devant les émissions de déco où l’on nous parle de récup ! Alors oui, je suis bien conscient que la pratique n’est pas du tout nouvelle… et que je ne vais rien vous apprendre d’extraordinaire. Les rebadgages et recyclages existent depuis belle lurette, avec des exemples parfois insolites comme Seat qui, pour proposer une berline familiale Exeo, a restylé une Audi A4 déjà partie à la retraite. Les gémellités ne sont également pas rares surtout dans les catégories où le profit n’est pas évident, comme les citadines à petit prix.
Mais j’ai tout de même l’impression que la tendance se renforce en 2015. Plus que jamais le maître-mot dans la conception d’une nouvelle voiture est « rentabilité ». Pour réduire le coût de développement et de fabrication des modèles, les constructeurs utilisent le même élément pour un maximum de véhicules… voire n’hésitent pas à remaquiller des autos qui seront par la suite des concurrentes, façon Renault Kadjar/Nissan Qashqai. Les techniques pour faire vite… mais pas toujours bien ne manquent pas. J’en ai retenu trois à Francfort.
La nouveauté pas chère
Premier exemple du bricolage, ceux qui comptent leurs sous au moment de relancer un modèle, à l’image de DS pour la compacte 4. Faire le minimum syndical lors d’un lifting est courant mais avec la Crossback on frise le ridicule. DS, en mal de nouveautés, veut jouer la carte du crossover… mais se contente d’un nombre d’éléments spécifiques riquiqui : une pièce de plastique dans le bouclier, des décors de passages de roue, d’anciennes jantes repeintes en noir et des barres de toit. C’est tout !
De vraies protections en plastique façon Volvo V40 Cross Country n’auraient pas mis DS en banqueroute je pense… et surtout, aurait évité cette impression d’économie qui fait tâche pour une marque qui se dit premium et avant-gardiste.
Le déguisement
Il y a ensuite ceux qui se lancent sur un nouveau marché à l’aide d’un autre constructeur, comme par exemple Infiniti. Sa nouvelle Q30 doit beaucoup à la Classe A. Qu’elle lui emprunte ses dessous et ses moteurs, rien de choquant, cela se fait de plus en plus, mais que l’habitacle soit en grande partie commun est plus que limite.
La liste des pièces reprises à l’Allemande est longue et contient des éléments qui font très économies de bout de chandelle, à l’image du volant. Comme pour DS, voilà qui n’est pas très valorisant quand on joue dans la catégorie des chics.
Le rabotage
Enfin, il y a ceux qui donnent l’impression de faire trop vite. Renault accumule les nouveautés depuis un an, on frôlerait presque l’overdose. Surtout, la dernière née et sûrement la plus importante, la nouvelle Mégane, semble n’être qu’une Talisman rabotée… au risque de nuire à cette dernière. Ainsi, la planche de bord de la compacte est en grande partie commune avec sa grande sœur.
Plutôt valorisant pour le propriétaire de la petite, mais celui de la berline, que va-t-il en penser ? Moi personnellement, je serais agacé de présenter ma Talisman à mon voisin, l’auto qui représente le nouveau haut de gamme de Renault, et voir que celui-ci me rétorque qu’il a les mêmes équipements, le même moteur et quasiment la même planche de bord pour moins cher !
BMW a convié Abcmoteur au Brand Store BMW George V le temps d’une soirée afin de découvrir le petit nouveau des SUV compacts, ainsi qu’un concept-car en hommage à la 3.0 l CSL. L’occasion de vous livrer mes impressions sur ces deux autos… avec un bonus !
Le X1 change totalement de formule !
Commençons par le X1 de deuxième génération qui arrivera dans les concessions le mois prochain, en octobre. Le style extérieur n’a plus grand chose à voir avec son prédécesseur, même si on retrouve les traits typiques d’une BMW : calandre en deux parties, optiques avec projecteurs de forme circulaire ou encore le fameux pli Hofmeister sur la dernière vitre latérale. Une caractéristique du design de la marque suggérant notamment que ses modèles sont des propulsions. Perdu pour le X1 qui passe en traction (ou transmission intégrale) en utilisant la même plateforme que le monospace Série 2 Active Tourer (lire notre essai) !
Sans surprise, la présentation intérieure est donc très proche entre les deux modèles. L’exemplaire qui était à notre disposition donnait un sentiment positif pour ce qui est de la qualité de finition. N’étant pas vraiment familier avec les intérieurs en marron assez foncé, le résultat n’est pas déplaisant à bord du X1. Cela permet aussi de changer du noir et du beige qui sont des teintes habituelles.
La 3.0 CSL Hommage R doit être vue autrement qu’en photos !
La véritable surprise se situe du côté du la 3.0 CSL Hommage R ! Ce concept rappelant le célèbre coupé des années 1970 prend une toute autre allure dans la réalité ! Alors que mon principal reproche venait de la calandre démesurée, en l’ayant sous les yeux c’est un véritable coup de cœur ! L’auto est tout simplement sublime, cela fait un moment qu’un concept-car ne m’avait pas autant plu ! La face avant est particulièrement agressive avec les deux naseaux, mais aussi les optiques très étirées. Le long capot en impose.
En me déplaçant sur le côté, j’admire le dessin des jantes ! Ces branches fines et le choix d’une teinte bicolore or et noir en feraient presque des œuvres d’art ! Je suis sans aucun doute emballé par la 3.0 CSL Hommage R et pourtant il reste encore la poupe à découvrir ! Là, c’est autant démesuré que spectaculaire ! Les deux ailerons donnent le ton, mais surtout le plus grand est souligné de rouge par les feux qui viennent s’y prolonger…
Une véritable réussite tout comme l’intérieur que l’on ose à peine toucher – de toutes façons, je n’y ai pas le droit ! – tellement tout est très soigné. La présentation minimaliste, le tout petit volant, le carbone à profusion et les sièges immaculés font leur effet !…
Bien entendu, je ne pouvais pas ignorer la M4 Coupé qui s’exhibait un peu plus loin. De quoi partager avec vous chers lecteurs quelques clichés (merci à Arnaud pour les photos supplémentaires) et me rappeler cet essai exceptionnel au circuit Bugatti !
Sur les routes depuis 2009, le Renault Scenic va bientôt céder sa place à son remplaçant. Ce dernier a d’ailleurs été vu en cours de test. Abcmoteur vous présente les premières photos et infos sur la quatrième génération du monospace compact…
Il adopte la nouvelle calandre
Malgré ses six ans, le Scenic III devance encore le Citroën C4 Picasso II, pourtant nettement plus jeune et moderne, et tient sa place de leader du segment sur le marché français. Sur les clichés espions d’Autoevolution, on peut remarquer que le modèle du Losange change d’apparence en dépit des épais camouflages.
Le Scenic aura-t-il le droit à des crosses à led en-dessous de ses optiques comme sur les Talisman et Megane ?
En effet, la face avant adopte la calandre vue sur le Kadjar (lire notre essai), tandis qu’un certain nombre d’éléments rappellent le rival aux Chevrons précédemment mentionné. Pourquoi ? Tout simplement parce que sur cette future génération, il apparaît que le pare-brise remonte plus haut vers le toit, la petite vitre située avant le rétroviseur grandit nettement et le hayon devient plus bombé. Ainsi, le Scenic délaisserait ses formes un peu carrées pour plus de rondeurs…
Sur le plan technique, le monospace recevra la plateforme CMF permettant de gagner quelques kilos sur la balance. Une base qui est également utilisée par le Kadjar et le prochain Koleos.
Le Scenic 4 bénéficiera-t-il de quatre roues directrices en haut de gamme ? Telle est la question…
A l’intérieur, il faut s’attendre à retrouver une présentation proche de la dernière Megane. Les sièges ne pourront plus être retirés de l’habitacle, mais ils se plieront dans le plancher. En outre, les équipements technologiques arriveront en nombre avec, entre autres, le régulateur de vitesse actif, la reconnaissance des panneaux de signalisation, un grand écran tactile, …
Le Renault Scenic 4 sera à découvrir au salon de Genève au mois de mars prochain, pour sans doute une commercialisation la même année, soit en 2016.
Annulé en 2013, le Salon de Lyon est de retour dans une toute nouvelle formule. L’organisateur GL Events propose une exposition plus sobre (les décors sont quasiment réduits à néant) mais plus abordable, avec un prix d’accès en forte baisse.
Une dizaine de premières françaises
Si la présentation n’est pas faste, le programme brille par sa qualité avec une belle brochette de nouveautés dévoilées en avant-première française quelques jours à peine après leurs débuts sur la scène internationale à Francfort. Il faut d’ailleurs saluer les constructeurs qui ont joué le jeu.
Audi A4, Infiniti Q30, Opel Astra, Renault Talisman : à peine dévoilées à Francfort et déjà en France !
Le Salon de Lyon garde ses fondamentaux avec notamment la possibilité d’essayer sur place les principaux modèles des constructeurs présents. Une piste pour les véhicules électriques est également aménagée.
Que ceux qui souhaitent en prendre plein les yeux se rassurent, tout est prévu : un coin réunissant les firmes haut de gamme, un village dédié au sport automobile avec par exemple des démonstrations de drift, une expo de vieilles américaines…
Le prix d’accès est très intéressant, avec un tarif de 6 euros à la caisse et même 5 euros pour un achat sur le site web du Salon. L’entrée pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés est gratuite. Le Salon se déroule du 24 au 28 septembre, de 10 h à 19 h (nocturne le 25 jusqu’à 22 h). Il a lieu au centre d’exposition de Lyon, nommé Eurexpo.
L’âge légal pour être seul maître à bord pourrait bientôt être abaissé. Mais pas pour tous les jeunes. Le gouvernement prépare une grande réforme du permis de conduire. L’été dernier, il avait chargé deux députés (La République en Marche) d’établir un rapport sur ce…
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Pas mal de changements pour la prime à la conversion en 2019. Abcmoteur vous propose un point complet sur les aides, de 1.000 à 5.000 € ! Mise à jour – La nouvelle formule de la prime à la casse connaît un immense succès. Depuis le 1er janvier 2018, elle est accordée…