L’âge légal pour être seul maître à bord pourrait bientôt être abaissé. Mais pas pour tous les jeunes. Le gouvernement prépare une grande réforme du permis de conduire. L’été dernier, il avait chargé deux députés (La République en Marche) d’établir un rapport sur ce…

Track day : découverte du circuit Dijon-Prenois avec l’Elise
Vous n’avez pas oublié qu’Abcmoteur avait fini la semaine en Anglaises ? Il est temps de vous en dire plus, le dernier teasing en date avec une vidéo de la sonorité des moteurs vous a sans doute rendu impatient ! C’est parti, direction la Bourgogne pour la deuxième fois (voir notre sortie au circuit Magny-Cours club) avec la… Lotus Elise !
Jolie Bourgogne !
Comme d’habitude pour une journée circuit, le départ est matinal, c’est donc sur les coups de 6 heures que je mets le contact pour réveiller le 1,8 l encore profondément endormi. J’ai à mes côtés Arnaud (à qui je dois toutes ces magnifiques photos et vidéos, merci infiniment à lui !), toujours présent aux sorties pistes de la Lolo ! En route pour 250 km, soit à peu près 2 heures d’autoroute à… 4 000 tr/min – oui, la boîte à 6 vitesses est du genre courte !
Rapide aperçu de la Bourgogne. Le coin paraît abandonné, mais donne envie d’y retourner pour se balader
Premiers tours sur Dijon-Prenois…
Une fois arrivé sur les lieux aux alentours de 8 h 30, on découvre une quantité de bolides attendant sagement d’aller tourner le tracé de 3,8 km. Pour ce dimanche 8 mars, deux organisateurs cohabitent et forcément le nombre de participants est conséquent (autour de la centaine !…). Le prix attractif (175 € pour les premiers inscrits, contre habituellement plus de 200 €) n’est donc pas sans compromis.
Personnellement, je suis toujours un peu impressionné au départ. Pour ma première fois avec l’Elise à Magny-Cours club que je découvrais par la même occasion, j’avais de l’appréhension par rapport au fait que je ne connaisse rien du circuit. J’étais donc monté en passager avec un sympathique propriétaire d’une Renault Megane 3 RS préparée. Pour Dijon-Prenois, qui est un circuit d’une autre envergure, je préfère avoir un connaisseur pour les premiers tours. C’est donc Jean-Paul (voir la vidéo en fin d’article), ayant tourné ici à plusieurs reprises, notamment sur Porsche 911, qui me conseille.
La surpopulation constatée sur le gigantesque plateau à l’abord du circuit se traduit sans surprise par beaucoup d’autos roulant simultanément sur la piste. Dijon-Prenois est très rapide, vallonné et avec peu de dégagement à certains endroits, ce qui en fait un circuit relativement dangereux. Partir en reconnaissance avec autour de soi des petites GTI, de la grosse sportive, des modèles préparés pour la compétition et quelques protos sans rien casser relève de l’exploit, surtout quand certains pilotes cherchent à taper des chronos à tout prix ou adoptent une attitude loin d’un gentleman driver… Malgré cela, le tracé rentre petit à petit. Le fait qu’on y roule vite et que la piste est en dénivelé ralenti un peu l’apprentissage. C’est au bout d’une dizaine de tours que je commence à mieux me repérer, me placer et être plus serein malgré les dépassements kamikazes de certains.
Au bout de trois sessions d’une quinzaine de minutes chacune, c’est le coup de cœur pour Dijon-Prenois qui ne vole pas sa réputation de circuit difficile, certes, mais à sensations ! A aucun moment sur la piste prenoise la concentration ne se relâche, pas même dans la ligne droite en légère montée qui se termine facilement à plus de 200 km/h pour les plus rapides !… Les douze virages sont variés avec une parabolique, un double droit et un double gauche et puis des courbes rapides, sans oublier la célèbre « Courbe de Pouas » pouvant être abordée à très haute vitesse pour les plus chevronnés. Même pour le débutant que je suis que ce soit en terme de pilotage ou de connaissance de ce circuit, le plaisir était intense ! La combinaison de la vitesse et des virages (en devers, en pente, en montée) font de ce tracé de véritables montagnes russes de l’automobile !
La Lotus dans la mêlée
Comme d’habitude, on vous embarque pour quelques minutes dans cette ambiance propre aux track days pour laquelle Arnaud et moi-même sommes complètement fans ! A peine nous avions quitté l’enceinte du circuit que je souhaitais déjà programmer la nouvelle sortie, c’est dire !
Dernier souvenir : une des Corvette Z06 nous dépasse dans la nuit avec ses quatre feux arrière ronds… Une belle image qui me rappelle mon retour du Mans Classic